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Dans son allocution, Hicham Mellati, chef de la direction des affaires pénales et des grâces au ministère de la Justice, a souligné que le Maroc a déployé d’importants efforts en matière de justice des mineurs, à travers la mise en place d’un arsenal juridique en conformité avec les standards internationaux notamment les règles des Nations unies pour la protection des mineurs privés de liberté, qui occupent désormais une place importante dans le Code de la procédure pénale. Après avoir rappelé l’expérience accumulée dans ce domaine par le Maroc, M.Mellati a appelé à davantage d’efforts sur le plan pratique, à travers la coordination des différentes politiques pénales, sécuritaires et pédagogiques à même de contribuer à la consécration de la dimension de redressement et éviter la récidive des mineurs.
Il a, en outre, annoncé l’adoption de nouvelles mesures, qui constitueront une valeur ajoutée dans ce domaine, soulignant l’importance de mettre en œuvre des mécanismes auxiliaires dans le cadre d’un plan stratégique, qui prendra en considération les spécificités des mineurs. Pour sa part, Haitham Shibli, directeur adjoint régional de l’Organisation internationale pour la réforme pénale, a indiqué qu’il existe au Maroc une ferme volonté politique de réformer la justice des mineurs envisageant des peines alternatives à l’encontre des enfants en conflit avec la loi. Après avoir mis en exergue les retombées positives du partenariat, depuis 2003, entre son organisation et le ministère de la Justice et qui prévoit, entre autres, la formation de juges spécialisés en matière de justice juvénile, M.Shibli a souligné que le plus important, dans ce domaine, est de garantir la protection des droits des mineurs. De son côté, Mohamed Sghir, président de ‘’Relais prison-société’’, a indiqué que son association opte pour la coopération et la sensibilisation tout en collaborant avec les avocats afin de préserver les droits des mineurs et leur assurer protection. ''Avant qu’il soit en conflit avec la loi, le mineur est avant tout une victime de la violence dans la maison, la rue et l’école'', a-t-il fait remarquer.