Autres articles
-
"Opération Madonna". Rio prête à accueillir un concert géant de la star
-
Avec "The Fall Guy", Ryan Gosling cède la lumière aux cascadeurs
-
Harvey Weinstein de retour au tribunal
-
Le gnaoua-jazz, un langage universel qui transcende le temps et l’espace
-
"Alchimie III". Une ode à la musique marocaine par Les Voix du chœur
Un très joli geste. Philippe Faucon, dont le film «Fatima» a obtenu le César du meilleur film, a offert sa statuette à son actrice Soria Zeroual, nommée dans la catégorie meilleure actrice et rentrée bredouille de la cérémonie. Femme de ménage dans la vie, Soria Zeroual, une Franco-Algérienne de 45 ans, a présenté "en toute simplicité" le trophée à son frère et au maire communiste de la ville Martial Passi, venus l'accueillir à son retour de Paris, indique un communiqué de la mairie de Givors, dans le Rhône.
«Fatima» dresse le portrait d'une femme de ménage maghrébine qui élève seule ses deux filles. Il a reçu, outre le César du meilleur film, celui du meilleur espoir féminin pour Zita Hanrot, et celui de la meilleure adaptation, lors de la cérémonie des Césars qui s'est déroulée le vendredi 27 février dernier, au Théâtre du Châtelet à Paris. "Les Maghrébines, les immigrées qui ne parlent pas bien le français souffrent parce qu'elles n'arrivent pas à parler avec leurs enfants qui sont nés en France ou avec leurs copains", avait déclaré Soria Zeroual, à l'AFP. Elle avait exprimé toute sa fierté d'avoir tenu le premier rôle d'un film qui "donne du courage" à toutes les Fatima.
Arrivée en France en 2002, Soria Zeroual, mariée et mère de trois enfants, s’installe à Givors (commune de la métropole lyonnaise) et suit rapidement des cours d’alphabétisation. En parallèle, elle trouve un emploi d’agent d’entretien pour des banques. Bien loin d’elle l’idée de devenir actrice, l’intéressée voit pourtant sa vie basculer quand son frère lui parle d’un ami directeur de casting qui cherche les trois interprètes de «Fatima», le nouveau long-métrage de Philippe Faucon. "Il a fini par me dire que je devrais essayer de me présenter pour le rôle principal, celui d’une femme de ménage qui se bat seule pour élever ses deux filles", explique Soria Zeroual. Sans pour autant être convaincue, elle multiplie les essais et convainc la production, en quête de sa Fatima depuis 2 ans – pas moins de 700 femmes ont été rencontrées entre la France et le Maroc.
"Quand j’ai découvert le film au Festival de Cannes (il était présenté à la Quinzaine des réalisateurs, ndlr), j’ai tellement pleuré", se souvient l’intéressée, encore émue. "Je ne réalisais pas que c’était moi à l’écran. C’était fou. J’ai mis toute mon énergie dans ce film". Un travail méritoirement récompensé puisque la comédienne en herbe défiait le 26 février dernier aux Césars de grands noms du septième art parmi lesquels Catherine Frot, Isabelle Huppert ou Catherine Deneuve dans la catégorie de Meilleure actrice. "Etre parmi de telles actrices, c’est incroyable", conclut Soria Zeroual.
«Fatima» dresse le portrait d'une femme de ménage maghrébine qui élève seule ses deux filles. Il a reçu, outre le César du meilleur film, celui du meilleur espoir féminin pour Zita Hanrot, et celui de la meilleure adaptation, lors de la cérémonie des Césars qui s'est déroulée le vendredi 27 février dernier, au Théâtre du Châtelet à Paris. "Les Maghrébines, les immigrées qui ne parlent pas bien le français souffrent parce qu'elles n'arrivent pas à parler avec leurs enfants qui sont nés en France ou avec leurs copains", avait déclaré Soria Zeroual, à l'AFP. Elle avait exprimé toute sa fierté d'avoir tenu le premier rôle d'un film qui "donne du courage" à toutes les Fatima.
Arrivée en France en 2002, Soria Zeroual, mariée et mère de trois enfants, s’installe à Givors (commune de la métropole lyonnaise) et suit rapidement des cours d’alphabétisation. En parallèle, elle trouve un emploi d’agent d’entretien pour des banques. Bien loin d’elle l’idée de devenir actrice, l’intéressée voit pourtant sa vie basculer quand son frère lui parle d’un ami directeur de casting qui cherche les trois interprètes de «Fatima», le nouveau long-métrage de Philippe Faucon. "Il a fini par me dire que je devrais essayer de me présenter pour le rôle principal, celui d’une femme de ménage qui se bat seule pour élever ses deux filles", explique Soria Zeroual. Sans pour autant être convaincue, elle multiplie les essais et convainc la production, en quête de sa Fatima depuis 2 ans – pas moins de 700 femmes ont été rencontrées entre la France et le Maroc.
"Quand j’ai découvert le film au Festival de Cannes (il était présenté à la Quinzaine des réalisateurs, ndlr), j’ai tellement pleuré", se souvient l’intéressée, encore émue. "Je ne réalisais pas que c’était moi à l’écran. C’était fou. J’ai mis toute mon énergie dans ce film". Un travail méritoirement récompensé puisque la comédienne en herbe défiait le 26 février dernier aux Césars de grands noms du septième art parmi lesquels Catherine Frot, Isabelle Huppert ou Catherine Deneuve dans la catégorie de Meilleure actrice. "Etre parmi de telles actrices, c’est incroyable", conclut Soria Zeroual.