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En 2009, suite au Genesis Tour qui a vu le groupe se reformer pour une tournée triomphale à travers les Etats-Unis et l’Europe, Phil Collins commence à ressentir des douleurs au dos qui le conduisent à se faire opérer. Une intervention au niveau des vertèbres qui ne règle pas tous les problèmes. Au contraire, elle en rajoute, puisqu’à partir de ce moment-là, non seulement il continue à souffrir du dos, mais en plus il perd la sensibilité de ses doigts. Un véritable handicap pour un batteur et un père de famille comme il l’explique: «Je ne m’inquiète pas du fait de ne plus pouvoir jouer de la batterie, je suis inquiet quant à ma capacité de couper un morceau de pain en toute sécurité ou de pouvoir construire quelque chose à mes enfants». Ajoutez à cela des problèmes auditifs, cela commence à faire beaucoup pour espérer jouer de la musique dans des conditions décentes.
A seulement 60 ans, Phil Collins est un tout jeune retraité, mais peut se vanter d’avoir connu une carrière bien remplie et d’avoir rencontré le succès au-delà de ses espérances. Comme il le confie, «je suis désolé d’avoir eu autant de succès. Honnêtement, je ne voulais pas que cela arrive comme cela. Il n’est pas vraiment surprenant que des gens aient fini par me détester. Les critiques, et leurs paroles si dures, ont retenti plus fort que les guitares de l’ère moderne du rock… Aujourd’hui, les artistes pensent davantage à la célébrité qu’à la musique». Un peu old school peut-être, mais 200 millions d’albums vendus, sept Grammy Awards et un Oscar (pour la bande-originale du dessin animé Tarzan) lui apportent un minimum de crédibilité.
Modeste (et lucide) il affirme: «Je n’appartiens pas vraiment à ce monde et je ne pense pas manquer à quiconque. Je suis beaucoup plus heureux à écrire de mon côté».