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On s'en souvient, la polémique était à son comble entre trois catégories de peintres, les professionnels, c'est-à-dire ceux qui ne vivent que de leur peinture, ceux dits amateurs ou plutôt « peintres du dimanche » comme les appelaient les professionnels et, enfin, ceux que ces deux catégories pointaient du doigt, pour avoir profité d'une conjoncture favorable conjuguée à une méconnaissance d'un certain public de l’art plastique, un public victime de snobisme et d'effet d'entraînement. Aujourd'hui, les choses ont changé. La conjoncture n'est plus la même et elle a frappé de plein fouet ces trois catégories.
Le résultat est négatif pour tous, notamment pour ceux qui ne vivent que d'art.
La catégorie médiane, elle, a d'autres activités professionnelles, souvent bien rémunérées. La troisième catégorie a tout simplement disparu par la force de conditions objectives.
Dans ce sillage, les galeries qui foisonnaient dans les années 80, ont dû fermer boutique, du moins, bon nombre d'entre elles.
Celles qui n’ont pas mis la clé sous le paillasson souffrent et attendent que les choses s'améliorent, car même lorsqu'elles organisent des expositions, elles ne rentrent pas dans leurs frais. Ceux qui osent encore exposer aujourd'hui sont les professionnels qui espèrent vendre à des connaissances ou à des établissements. Or, ces derniers avaient dans le temps investi dans la peinture et ne voient donc pas d'opportunités d'ajouter les mêmes noms aux collections qu'ils avaient constituées dans le temps.
C'est, à vrai dire, une équation insoluble et pour les peintres qui ne vendent plus et pour les acquéreurs potentiels qui ne voient aucun intérêt à racheter les mêmes empreintes. Les galeries sont entraînées par le courant. Beaucoup ont baissé le rideau et celles qui restent vivotent et prient pour que demain soit meilleur.
Malheureusement rien n'est sûr. Ce qui est sûr, cependant, c'est la nécessité d'aider nos peintres professionnels qui ont fait leurs preuves de par le monde.