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Ce nouvel album, prévu pour le 11 décembre, est en réalité la troisième partie d’un triptyque, dont le premier disque -son tout premier album solo intitulé sobrement “McCartney”- avait vu le jour il y a cinquante ans. “McCartney II” avait suivi dix ans plus tard, en 1980. L’ex-bassiste des Beatles a expliqué dans un communiqué qu’il n’avait à l’origine pas prévu de sortir d’album en 2020, mais que son confinement lui avait donné l’occasion de retravailler d’anciennes chansons jamais sorties, puis l’envie d’en créer de nouvelles. “Au fil des ans j’ai travaillé sur certaines choses, mais parfois le temps me manquait et je les laissais à moitié finies”, a déclaré Paul McCartney, expliquant qu’au contraire, le confinement qu’il a passé dans “sa ferme avec sa famille” lui avait permis de travailler “tous les jours” dans son studio.
Au début, “j’ai dû travailler sur une musique de film, qui est devenue le premier morceau de l’album et, une fois terminée, je me suis mis à me demander à ce que j’allais faire ensuite”, a-t-il expliqué. “Je faisais de la musique pour moimême plutôt que de faire de la musique pour mon travail. J’ai donc fait les choses que j’avais envie de faire”, s’est réjoui l’artiste de 78 ans, affirmant n’avoir “aucune idée que cela finirait en album”.
Enregistré dans le Sussex (sud de l’Angleterre), “McCartney III” fait découvrir à l’auditeur un ensemble de chansons inédites, où l’ex-Beatles assure à la fois le piano, le chant, la guitare, mais aussi la basse et la batterie. Il s’agira de son 18ème album en solo, après “Egypt Station”, qui l’avait projeté en 2018 à la tête du classement de référence des ventes d’album aux États-Unis, le Billboard, pour la première fois en 36 ans
Keith Jarrett
Depuis, il ne s’est mis que de rares fois au piano, jouant de la main droite uniquement. “Je ne sais pas à quoi est censé ressembler mon avenir”, a-t-il confié au New York Times. “Je ne me considère pas comme un pianiste aujourd’hui.” Légende du jazz, Keith Jarrett a été à l’avantgarde du mouvement dès le début des années 60, et a collaboré avec des artistes de référence comme Miles Davis, Art Blakey ou Jack DeJohnette.
Son travail autour de l’improvisation l’a mené jusqu’à donner des concerts solo totalement improvisés, qui ont largement contribué à sa réputation de virtuose génial. “J’ai le sentiment que je suis le John Coltrane des pianistes”, a-t-il dit au New York Times, se plaçant au niveau du monstre du saxophone