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La question complexe de cette modernité marocaine, posée dans le roman, ne pouvait se satisfaire d'une réponse univoque. L'auteure a donc essayé d'apporter des éléments de réponse à cette question sous toutes ses facettes à travers les personnages qui incarnent une voie, un mode d'évolution possible, des fois une issue. Parmi ces personnages, on peut citer "mama", une femme enfant mariée à l'âge de seize ans ayant opté pour un passage violent et destructeur de la soumission au libertinage, ou encore le personnage du père qui, rongé par d'innombrables contradictions et tiraillé entre modernité et tradition, finira par se réfugier sous l'aile sécurisante et opaque de la religion.
Il s'agit également de "Leila", l'héroïne du roman, qui mène une véritable quête d'identité notamment après son départ en France pour ses études, où elle découvre l'idéalisme du militantisme, les déchirures de la passion et l'amertume de la solitude. De retour aux sources, Leila doit se confronter à elle-même avant de trouver sa voix, celle du coeur, qui représente le point d'équilibre entre toutes les autres, mariant, non sans heurts, tradition et modernité, religion et rationalisme, féminité et maternité, travail et famille. Ecrivaine et journaliste, Bahaa Trabelsi compte parmi ses ouvrages "La chaise du concierge", "Une vie à trois, Slim, les femmes, la mort" et "Parlez-moi d'amour" pour lequel l'auteure marocaine a remporté le Prix Ivoire pour la littérature africaine d'expression française 2014.