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Parodie syndicale


Mohamed BENARBIA
Lundi 27 Avril 2009

Rencontres attendues, dès cet après-midi, entre le Premier ministre et quelques partenaires. C’est bien sûr de transport qu’il s’agit. C’est encore et encore, le fameux Code de la route, mais c’est aussi la couverture médicale et sociale concernant les professionnels et salariés dudit secteur.
Le dialogue se poursuit donc. Pas pour ceux qui ont choisi de laisser  s’installer un climat d’anxiété et d’angoisse, prédisant des grèves sans précédent dès la semaine en cours et menaçant du pire.
La grève est bel et bien suspendue. Mais, de toute évidence, pas l’angoisse ni le malaise qui l’ont accompagnée et qu’elle ne cesse de susciter.
Franchement cela devient insupportable. Révoltant.
Seul le dialogue peut mener vers une solution à la crise. Un dialogue responsable, cela s’entend.
Et pour qu’il en soit ainsi, cela ne tient qu’à la volonté, à la sérénité et au sérieux auxquels sont tenues les parties dudit dialogue.
Les quelques jours de débrayage dans le secteur du transport ont dangereusement affecté l’économie du pays et attisé un malaise qui couve depuis quelque temps déjà.
Pour l’avoir compris, les centrales, les syndicats ou groupements responsables ont opté pour l’arrêt des « hostilités » (c’était bien le cas) pour la reprise de négociations dans la perspective d’une issue à même de  satisfaire tout le monde.
Une option qui n’était manifestement pas du goût de cette multitude de groupuscules qui affectent le secteur. « La grève » a donc dû se poursuivre. Mais que l‘on n’y voie surtout pas un signe de quelque représentativité de ces petites entités. 
Si la grève des transports a connu un aussi grand «succès », une aussi ignoble monstruosité surtout, c’est grâce à une sorte de terrorisme syndical. Nombreux sont les patrons ou les salariés qui ont préféré s’associer au mouvement plutôt que de s’exposer ou d’exposer leurs véhicules à la barbarie de grévistes, ou de professionnels de la casse, armés de gourdins, de pierres ou de poignards pour faire valoir leur droit de ne pas bosser tout en contestant aux autres le droit de le faire.
Mais c’est quand même bizarre que ces sbires notoires, ces « militants » inégalés se soient faits subitement dociles quand c’est quelqu’un d’autre que celui de droit, qui leur ordonne de mettre fin, illico presto, à leur militantisme sauvage.
Les voilà qui tentent de revenir à la charge.
 


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