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Les premiers trois concerts payants qu'il va organiser, à 5 dollars l'accès virtuel, sont pour les habitants (où ceux se trouvant à moins de 160 kilomètres) de Los Angeles, Miami et Chicago.
Comme beaucoup d'autres artistes, ce DJ de 28 ans, qui a mixé dans les plus grands festivals et dont les tubes ont été écoutés des millions de fois en streaming, jouait gratuitement depuis son appartement au début de la pandémie. Cette fois, il mixera depuis un célèbre club de jazz de Manhattan, avec un système sonore et une qualité de production bien au-dessus de la moyenne des autres concerts virtuels.
Le géorepérage payant, espère-t-il, permettra de recréer une expérience plus immersive, limitée à 500 places par soirée. "Ce n'est pas seulement un concert parmi tant d'autres, comme ça au hasard", explique-t-il à l'AFP. "On a plus l'impression de vivre le moment". Les shows gratuits, qui permettaient de divertir les esprits et réchauffer les coeurs pendant la pandémie, étaient une "nécessité" pour garder le contact avec le public, explique-t-il.
"Personne ne sait quand la musique live va revenir, donc nous ne voulons pas disparaître", ajoute-t-il.
Depuis la crise du disque, la plupart des artistes tirent la grande majorité de leurs revenus des concerts et des tournées, un modèle économique considérablement mis à mal par la crise sanitaire mondiale. D'où l'intérêt de chercher une manière de monnayer les soirées virtuelles.
Sa scénographie et les morceaux qu'il jouera changeront à chaque show, comme pour un vrai concert. Les spectateurs pourront acheter leur place en ligne et suivre le concert sur Zoom. En plus du revenu des places, Michael Brun est sponsorisé par une célèbre marque, un type de partenariat que le producteur de musique électronique espère inscrire dans la durée. "Les marques associées avec le monde du divertissement tirent un bénéfice des artistes", explique-t-il. "Pour qu'ils puissent continuer à avoir un public à viser, il leur faut soutenir les gens qui créent cette culture", utilisée pour vendre leurs produits.