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Nos vœux
Ovationné, le prix Goncourt n’a pas caché ses émotions et son faible pour cette cité oasienne, mais aussi sa joie de voir organiser un festival de cinéma dans une ville symbole de ce Maroc profond. Mêmes sentiments exprimés par la comédienne marocaine Fatima Khair et l’Egyptien Abdelaziz Makhyoun. « Le Maroc et l’Egypte ont de nombreux points en commun et entretiennent des relations très solides, c’est pourquoi je suis content à chaque fois je me trouve au Maroc », a déclaré le grand acteur égyptien. Fatima Khair s’est retrouvée doublement gratifiée, d’abord par le trophée du festival, et ensuite par le fait que ce soit la célèbre actrice Naima Lamcharqui qui le lui offre.
La soirée de reconnaissance n’a pas pour autant pris fin, puisqu’il fallait partager un sentiment de compassion avec la troupe locale et nationale de Rokba, de son célèbre maestro Mohamed Kertaoui. Ayant perdu deux de ses artistes récemment, le festival a eu une sincère pensée aux défunts, et exprimé son soutien aux autres membres de la troupe.
Et avant la projection du premier film de la compétition officielle, en l’occurrence le film marocain « Youm ou Lila », du réalisateur Nawfal Berraoui, le public a fait connaissance des jurys des différentes compétitions, présidés respectivement par Tahar Ben Jelloun (compétition officielle), Ali Oudjana (médias et critique) et Naima Lamcharqui (concours de scénario).
Bien évidemment, la projection a fait planer un silence religieux sur la salle de la culture de Zagora, où les spectateurs ont suivi avec un grand intérêt le premier long-métrage de Nawfal Barraoui.
L’œuvre raconte l’histoire de Yezza (rôle campé par Touria Alaoui), une jeune femme qui a dû quitter son village natal au Souss, pour aller à la recherche de son mari, Houcine à Casablanca, disparu sans donner de ses nouvelles au grand dam de sa femme et de leur petite fille souffrante. A Casablanca, la caméra de Berraoui saisit l’ errance et les souffrances de cette femme rurale amazighe.