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Seuls huit des accusés étaient présents à cette audience, cinq autres étant toujours en fuite, a précisé le quotidien Hürriyet sur son site internet.
Poursuivis pour "espionnage" et "violation de la vie privée", ils risquent des peines de vingt-et-un à trente-six ans et demi de réclusion criminelle, a indiqué l'agence de presse gouvernementale Anatolie.
Ce procès est le premier concernant la retentissante affaire des écoutes téléphoniques qui ont visé M. Erdogan et son entourage il y a un an.
Chef du gouvernement depuis 2003, élu chef de l'Etat en août dernier, l'homme fort du pays, ses proches et plusieurs de ses ministres ont été mis en cause il y a un an dans une affaire de corruption sans précédent qui a secoué son régime.
De nombreux éléments à charge avaient été publiés sur les réseaux sociaux, notamment des enregistrements de ses conversations téléphoniques.
L'enquête a révélé que le Premier ministre de l'époque avait été placé sur écoute.
M. Erdogan a nié catégoriquement toutes les accusations de corruption.
Il accuse les auteurs et les commanditaires de ces écoutes d'être des proches du mouvement religieux du prédicateur musulman Fethullah Gülen, soupçonné d'être à l'origine des enquêtes anticorruption qui l'ont visé pour le déstabiliser.
Depuis cette affaire, M. Erdogan a lancé une chasse aux sorcières contre le mouvement Gülen en procédant à une vague d'arrestations et de purges visant des milliers de policiers et de magistrats qui, selon lui, ont formé un "Etat parallèle".
Le mois dernier, le régime a également fait arrêter plusieurs responsables de médias de la mouvance Gülen, érigée en "ennemie publique numéro 1".
A la faveur de changements de procureurs et de juges, les enquêtes judiciaires visant M. Erdogan et son gouvernement ont depuis toutes été classées sans suite.