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Pour calmer la rue, le maréchal Tantaoui a nommé un nouveau premier ministre, Dr. Kamal Janzouri, un ancien chef de gouvernement du temps de Housni Moubarak mais qui a gardé bonne presse auprès des Egyptiens. Il est chargé de présider un cabinet d’union nationale. En même temps, le chef du Conseil supérieur militaire a annoncé le maintien des élections législatives à la date prévue.
La rue ne semble pas satisfaite de ces semi-concessions des militaires qui se sont pourtant excusés pour les victimes tombées à la place Tahrir au début de la nouvelle crise. Il faut dire que l’occupation de la place Tahrir s’est faite cette fois-ci dans la douleur. Les forces de l’ordre ont utilisé les gros moyens pour déloger les manifestants. Résultat : des morts et des blessés. Ce qui a fait monter la tension et provoquer de nouveaux mouvements de protestation dans d’autres villes égyptiennes, notamment à Alexandrie. En fait, il y a eu des débordements de part et d’autre. De la part des forces de l’ordre qui ont ouvert le feu sur les protestataires et ceux-ci qui se sont acharnés sur des journalistes étrangers, leur faisant subir des sévices. Il se dit que des agents de l’ancien régime agissent pour semer le trouble dans le pays. Aussi, il ne serait pas étranger qu’ils soient introduits parmi les manifestants de la place Tahrir pour dévoyer leur mouvement. Aujourd’hui, l’Egypte se trouve sur une pente raide. Une partie de la population demande le départ du Conseil supérieur des forces armées avec à sa tête, le maréchal Houssein Tantaoui, alors que les militaires affirment qu’abandonner le pouvoir maintenant serait considéré comme une trahison. Comment va se terminer cette confrontation entre la rue et les militaires ? Il serait bien difficile d’en imaginer l’issue !
Ce qui est sûr, c’est que l’Egypte est aujourd’hui confrontée à une grave crise à la fois politique et économique.
Les amis et alliés de l’Egypte sont contrariés par ce qui se passe actuellement dans le pays des Pharaons.