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On sait de longue date que le stress même mineur est mauvais pour notre cœur et qu’il va jusqu’à réduire de 20% notre espérance de vie. Mais cette fois, les chercheurs de l’Ecole de médecine de Harvard (Etats-Unis) viennent enfin de découvrir le lien biologique entre le stress chronique et l’infarctus. Le stress déclenche notre “mécanisme de lutte” qui consiste à envoyer une montée d’adrénaline vers le cœur afin d’augmenter le flux sanguin et permettre au corps de se battre ou de courir lorsqu’il perçoit une menace.
Mais dans le même temps, ce même stress envoie des signaux à notre système immunitaire qui augmente alors la production de globules blancs. Malheureusement, cet afflux régulier de leucocytes provoque une inflammation des artères qui peut se révéler redoutable si les artères sont déjà en partie bouchées (ce qu’on appelle l’athérosclérose).
En effet, lorsque des artères endommagées doivent faire face à une inflammation, cela peut provoquer des lésions et libérer des caillots dans le sang, qui à leur tour, vont provoquer une crise cardiaque.
C’est ce scénario que l’équipe du Dr Matthias Nahrendorf a mis en évidence en constatant que les patients de l’hôpital général du Massachussets régulièrement exposés à un stress chronique avaient de très importants pourcentages de globules blancs dans le sang. En menant leurs recherches plus avant, ils ont constaté le même phénomène chez des souris soumises à un stress régulier et ont alors découvert que leurs artères se bouchaient et qu’elles étaient victimes de crises cardiaques.
L’exposition au stress est un facteur de risque pour de nombreuses maladies : il endommage la mémoire, il aggrave les réactions allergiques, “et il est la cause de crise cardiaque et d’AVC” insistent les chercheurs de Harvard qui veulent maintenant travailler à la recherche d’un antidote qui inhiberait la production de globules blancs en cas de stress chronique.









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