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De nouveaux faits ont surgi dans l’affaire de notre compatriote, Omar Raddad, qui n’a eu de cesse, vingt-cinq ans durant, de clamer son innocence quant à l’assassinat le 23 juin 1991 de Ghislaine Marchal, riche veuve d’un équipementier automobile, assassinée à coups de couteau, pourraient être considérés comme une totale absence de culpabilité. Le jardinier qui persévère à obtenir la révision de son procès que la justice française lui avait refusé en 2002, espère bien cette fois être entendu au regard d’éléments nouveaux.
En effet, le procureur de Nice Jean-Michel Prêtre a annoncé lundi que des empreintes génétiques récemment retrouvées sur trois scellés ne correspondent pas à celles du jardinier marocain Omar Raddad dont on lui a fait porter le crime crapuleux. Pour cela, il avait été condamné à dix-huit ans de réclusion criminelle, avant d'être partiellement gracié par le président Jacques Chirac, qui avait réduit sa peine bénéficiant deux ans plus tard, d'une libération conditionnelle pour son comportement irréprochable en prison. La décision du chef de l'Etat était intervenue quelques jours après la visite en France de Feu Hassan II, qui, depuis le début, suivait de très près l'affaire.
Aujourd’hui, la donne est tout autre et bien d’espoirs sont enfin permis pour celui qui a été certes gracié mais pas innocenté avec cette nouvelle loi, celle du 20 juin 2014 qui permet d’obtenir la révision d’un procès dès lors que de nouveaux éléments à charge ou à décharge sont présentés à la justice. L’avocate de Omar Raddad, Sylvie Noachovitch saisissant l’opportunité de cette nouvelle promulgation, a pour ce faire, demandé au parquet de Nice que soient ordonnés de nouveaux prélèvements sur les portes de la scène du crime, (la cave de la maison de la victime) où avaient été écrites avec le sang de Ghislaine Marchal, les fameuses inscriptions accusatrices « Omar m’a tuer » et « Omar m’a t ». Le parquet, en donnant suite à la requête formulée par l’avocate, assurait que des traces n’ayant pas encore été exploitées et devaientt l’être. Ce qui fut fait dans les mois qui suivirent la demande.
Le parquet mettait tout de même un bémol à cet enthousiasme naissant quant à une éventuelle innocence, en soulignant qu’il convenait de « rester extrêmement prudent au sujet des identités génétiques recueillies sur ces traces», qui «peuvent provenir des protagonistes de l’affaire tout autant que de manipulations ultérieures aux faits ». Pour sa part Me Noachovitch optimiste voit dans l’exploitation de ces ADN des éléments permettant de découvrir l’identité du « véritable » meurtrier.
Omar Raddad est certes aujourd’hui libre mais aux yeux de la justice française, officiellement, il reste cependant toujours coupable du meurtre de Ghislaine Marchal. A force de persévérance, il effacera cette pesante condamnation et tôt ou tard son innocence devrait établie car la justice, la vraie, triomphe toujours au final.
En effet, le procureur de Nice Jean-Michel Prêtre a annoncé lundi que des empreintes génétiques récemment retrouvées sur trois scellés ne correspondent pas à celles du jardinier marocain Omar Raddad dont on lui a fait porter le crime crapuleux. Pour cela, il avait été condamné à dix-huit ans de réclusion criminelle, avant d'être partiellement gracié par le président Jacques Chirac, qui avait réduit sa peine bénéficiant deux ans plus tard, d'une libération conditionnelle pour son comportement irréprochable en prison. La décision du chef de l'Etat était intervenue quelques jours après la visite en France de Feu Hassan II, qui, depuis le début, suivait de très près l'affaire.
Aujourd’hui, la donne est tout autre et bien d’espoirs sont enfin permis pour celui qui a été certes gracié mais pas innocenté avec cette nouvelle loi, celle du 20 juin 2014 qui permet d’obtenir la révision d’un procès dès lors que de nouveaux éléments à charge ou à décharge sont présentés à la justice. L’avocate de Omar Raddad, Sylvie Noachovitch saisissant l’opportunité de cette nouvelle promulgation, a pour ce faire, demandé au parquet de Nice que soient ordonnés de nouveaux prélèvements sur les portes de la scène du crime, (la cave de la maison de la victime) où avaient été écrites avec le sang de Ghislaine Marchal, les fameuses inscriptions accusatrices « Omar m’a tuer » et « Omar m’a t ». Le parquet, en donnant suite à la requête formulée par l’avocate, assurait que des traces n’ayant pas encore été exploitées et devaientt l’être. Ce qui fut fait dans les mois qui suivirent la demande.
Le parquet mettait tout de même un bémol à cet enthousiasme naissant quant à une éventuelle innocence, en soulignant qu’il convenait de « rester extrêmement prudent au sujet des identités génétiques recueillies sur ces traces», qui «peuvent provenir des protagonistes de l’affaire tout autant que de manipulations ultérieures aux faits ». Pour sa part Me Noachovitch optimiste voit dans l’exploitation de ces ADN des éléments permettant de découvrir l’identité du « véritable » meurtrier.
Omar Raddad est certes aujourd’hui libre mais aux yeux de la justice française, officiellement, il reste cependant toujours coupable du meurtre de Ghislaine Marchal. A force de persévérance, il effacera cette pesante condamnation et tôt ou tard son innocence devrait établie car la justice, la vraie, triomphe toujours au final.