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Les odes de Driss Meliani, Latifa Meskini, Khalid Boudrif et autres poètes ont revivifié ces beaux lieux. Des lectures poétiques données à l’ombre d’un monument qui a survécu à l’usure du temps. L’histoire est là revisitée, à travers un souffle émanant d’un lieu qui a vu passer les Phéniciens, les Romains, les Idrissides, les Almoravides, les Almohades et les Mérinides, jusqu’aux Portugais qui se sont offert le «Ksar Masmouda», ce centre commercial fleurissant bien avant l’ère chrétienne. Il ne serait pas anodin de souligner que c’est à partir de cet endroit, comme le relatent les historiens, que Tarek Ibn Zyad ouvrit l’un des dialogues culturels et humains qui a marqué la mémoire du bassin méditerranéen.
Fort d’une expérience poétique riche, Driss Méliani a ouvert son récital poétique avec un verbe nostalgique en harmonie avec un monument de Ksar Sghir : «Sois nostalgique mon amour, sois nostalgique / Ne sais-tu pas ce que j’endure / Me voici à tes pieds avec mes larmes qui coulent / Jour et nuit / Je marche devant toi / et devant moi marche aussi mon impuissance».
Quant à Latifa Meskini, elle a enchaîné sur quelques extraits de son recueil dans un dialogue avec le site patrimonial imposant et en signe d’appel pour la restauration de ces monuments en cours de perdition.








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