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Nouvelles accusations contre l'ex-présidente bolivienne


Libé
Mercredi 24 Mars 2021

Quatre nouvelles accusations ont été retenues mardi par la justice contre Jeanine Añez, l'ancienne présidente par intérim de Bolivie, en détention préventive et poursuivie pour un coup d'Etat présumé contre son prédécesseur Evo Morales. Les nouveaux chefs d'accusation, présentés par le ministère de la Justice au nom de l'Etat, ont été acceptés par le parquet de Bolivie. L'ancienne présidente intérimaire conservatrice a été arrêtée le 14 mars à la suite d'une plainte pour "sédition", "terrorisme" et "conspiration" déposée par une ancienne députée du Mouvement pour le socialisme (MAS), le parti d'Evo Morales. Elle est en détention préventive dans une prison de La Paz pour une durée de six mois. Deux de ses anciens ministres ont eux aussi été arrêtés, et des mandats d'arrêt ont été lancés contre plusieurs autres personnalités. Mme Añez est accusée d'avoir participé en 2019 à un coup d'Etat contre le président socialiste. Alors deuxième vice-présidente du Sénat, elle avait prêté serment comme présidente par intérim deux jours après la démission de M. Morales. Aux termes des nouvelles charges retenues contre elle mardi, qui portent sur son activité en tant que chef de l'Etat par intérim, il lui est reproché d'avoir signé "des décisions contraires à la Constitution et aux lois" ainsi que d'autres manquements liés notamment à la gestion de l'épidémie de Covid-19 en Bolivie. Par ailleurs, Mme Añez a affirmé mardi que les autorités mettaient sa vie en danger en refusant qu'elle soit transférée dans un établissement médical pour y recevoir des soins pour un problème d'hypertension. "Je n'ai pas confiance dans les médecins du gouvernement", a-t-elle écrit dans une lettre rendue publique. En novembre 2019, M. Morales avait été poussé à la démission par un soulèvement après avoir été proclamé vainqueur de l'élection présidentielle où il briguait un quatrième mandat mais accusé de fraude par l'opposition. Après une campagne de manifestations pendant laquelle au moins 35 personnes avaient été tuées, M. Morales, lâché par la police et par l'armée, avait démissionné et s'était réfugié au Mexique puis en Argentine. Il est rentré en Bolivie après la victoire à l'élection présidentielle d'octobre 2020 de son dauphin Luis Arce, qui a succédé à Mme Añez.


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