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Nouvelle source de revenus à Tata : Le tourisme oasien a le vent en poupe


A.E.K
Vendredi 29 Mai 2009

Nouvelle source de revenus à Tata : Le tourisme oasien a le vent en poupe
Le tourisme oasien en plein essor. Son apport au développement local est prometteur. C’est ce que prennent en considération, à Tata, les acteurs du développement.
Les populations, conscientes de ce fait, commencent à adopter le tourisme oasien en tant que secteur productif. Objectifs : l'ériger en locomotive et diversifier leurs sources de revenus.
Mais avant l'évaluation des premiers résultats, il faut penser  à la mise à niveau de ce secteur dont on commence à se rendre de l’importance. Des programmes sont désormais mis en place. Leurs desseins stratégiques visent à pallier les insuffisances hydriques, et partant le déficit des revenus agricoles et surtout dattiers. La vie dans un système oasien en est tributaire.
La ville de Tata, située à 170 km à l'est d'Agadir, fait partie de ces oasis victimes des effets combinés de la sécheresse et des mutations socio-économiques. L'année agricole en cours est, une fois n’est pas coutume, généreuse, mais l'on ne peut compter sur l'exceptionnel, dit-on parmi la population. Depuis le début des années 80, les paysans  qui s'adonnaient à l'agriculture vivrière souffrent de graves déficits hydriques. D'où la recherche d'activités complémentaires, sinon alternatives dans certains cas.
Autrement, les oasis vont perdre leurs forces dynamiques : les habitants. Et l'exode gagnera du terrain.
En outre, et à l'instar de beaucoup d'autres oasis du sud marocain, Tata souffre du phénomène de la désertification. Ce qui entraîne une dégradation sans précédant des agro-systèmes oasiens. L'état des lieux est, de ce fait, désolant, mais d'inlassables efforts ne cessent de se déployer et de se conjuguer  pour que cette situation s'améliore un jour.
Si comme dans  le cas de Tata, l'espoir et la volonté sont nécessaires, ils restent, cependant insuffisants. C’est partant de là qu’on a abouti à l'élaboration d'un programme de développement intégré. Il s'agit du Programme de sauvegarde et de valorisation des oasis du sud (POS).
Une sorte de carrefour où efforts et volontés devront se solidariser: départements officiels, instances civiles et organismes internationaux.
Mais, ce sont surtout l'administration marocaine, le PNUD et les communes locales qui en font une feuille de route.
L'on veut, de la sorte, rendre à ces oasis le rôle social, écologique et économique majeur qu'elles jouaient autrefois, en tant que modèle de développement durable. Là, plusieurs experts conseillent l'adoption des pratiques ancestrales, notamment celles économes des ressources hydriques, mais aussi celles fondées sur le partage et la solidarité.
Mis en œuvre depuis juin 2006, ce projet qui s'étale jusqu'en 2011 se veut un programme de développement durable des oasis. Un processus qui repose sur des actions de développement intégré et multidimensionnel.
Le secteur agricole d'une part, et l'axe éco-touristique de l'autre, sont les deux voies susceptibles de mener vers la réussite de ce programme. Et encore, les deux vecteurs doivent être complémentaires. Les beaux vergers, les belles palmeraies et les richesses phoenicicoles redonneront espoir à ces genres d'endroits.
Ils animeront aussi l'espace par des actions pratiques. Les premières étapes se rapportent ainsi à une valorisation du produit local, ainsi que sa promotion. C'est dans ce cadre que le POS a élaboré une stratégie et un plan d'actions pour le développement d'un tourisme oasien et désertique durable. La première action réalisée dans ce contexte consiste en  la mise en place d'un réseau de produits touristiques originaux et de qualité.
Valoriser les sites touristiques existant à Tata constitue l'entame du projet. Une politique de promotion devrait accompagner tous ces efforts. Le label originalité et solidarité semble apte à vendre un arrière-pays qui sort des sentiers battus touristiques. Les passionnés du désert et les défenseurs d'un tourisme écologique n'en seront que ravis. Pour en arriver là, il fallait penser à l’amélioration pour ne pas dire à la création de structures d’accueil . C’est par là que  le POS a commencé.
Plusieurs établissements d'hébergement sont consolidés et/ou créés, des circuits et produits touristiques montés et développés et un programme de signalétique mis en place.
Tous ces efforts doivent déboucher sur la promotion et l'appui à la commercialisation de la destination.


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