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Les formations musicales, ou du moins la plupart d'entre elles, dites Nouvelle génération ou nouvelle scène, ou encore musique underground, débordent de génie et de créativité. Pourtant leurs débuts, dans un marché qui ne porte pas beaucoup dans son cœur tout ce qui est rap, fusion et nouvelles expressions, n'ont pas du tout été faciles. Des jeunes qui ont commencé à jouer et à enregistrer leurs chansons dans de petits locaux démunis des conditions de travail, deviennent au fil de l'expérience, des stars incontestées qu'on invite aux festivals de musique un peu partout dans le monde. Qu'il s'agisse de H. Kayn, Fnaire, Darga, Hoba Hoba Spirit ou d'autres groupes, personne ne peut nier qu'ils font un travail énorme, ce qui leur a d'ailleurs valu cette célébrité. Pourtant, certains cercles nourris d'une nostalgie d'un temps révolu, ont tout fait pour les combattre, arguant tantôt que leurs musiques est étrangère à notre société, tantôt qu'ils ne véhiculent rien du tout sinon, des paroles incompréhensibles et une musique relevant plutôt du brouhaha. Ils ont tout tenté pour faire avorter cette expérience qui a touché toute la planète, parce que c'est tout simplement l'air du temps et la mode actuelle comme il y a eu d'autres styles de musique et d'autres modes auparavant. Ces nostalgiques veulent à tout prix ressusciter une musique dite moderne dans un contexte qui a complètement changé par rapport aux années précédentes. On les a entendus sur les ondes, suivi leurs balivernes dans des débats télévisés et déploré leur vision étriquée de l'art d'une façon générale.
Aujourd'hui, ces nouvelles expressions ont gagné leurs lettres de noblesse, l'estime et la considération de tous ceux qui ne craignent pas le changement. Ils ont même leur propre site aux Anciens abattoirs de Casablanca, ayant cédé leurs locaux aux jeunes qui défendent différentes expressions artistiques allant du chant à la danse en passant par la peinture, le cinéma et la vidéo. Un geste fort louable pour accompagner ces jeunes qui s'expriment le plus normalement du monde, loin des vices et des déviances. C'est une décision salutaire à plus d'un titre car elle est susceptible de les protéger contre des dérives qui peuvent leur être fatales, surtout que les obscurantistes guettent les jeunes désoeuvrés qu'ils cherchent à enrôler.
Autre mérite de ces formations, c'est qu'elles ne se plaignent presque jamais, à la différence de leurs aînés qui n'en finissent pas de faire des revendications et ne cessent de courir après subventions et aides. Les jeunes, eux, travaillent sans rechigner, sans tendre la main et sans gérémiades. Ils font pour la plupart de l'autoproduction alors que les autres veulent que l'Etat produise à leur place comme si, à supposer même que cela arrive, ils allaient révolutionner la scène.
On a vu des clips de Darga et de Hoba Hoba Spirit très forts en créativité et très peu onéreux. Une preuve que la créativité et le talent ne s'achètent pas et qu'on peut faire beaucoup de choses avec peu de moyens si cette créativité et ce talent sont présents.
Cette vague, si on peut l'appeler ainsi, doit être encouragée et promue avec tous les moyens parce que le temps des classiques est révolu et que les vrais classiques ne sont plus de ce monde. Ceux qui sont encore en vie, préfèrent, semble-t-il, s'abstenir, peut-être par pudeur et ils ont raison.
Aujourd'hui, ces nouvelles expressions ont gagné leurs lettres de noblesse, l'estime et la considération de tous ceux qui ne craignent pas le changement. Ils ont même leur propre site aux Anciens abattoirs de Casablanca, ayant cédé leurs locaux aux jeunes qui défendent différentes expressions artistiques allant du chant à la danse en passant par la peinture, le cinéma et la vidéo. Un geste fort louable pour accompagner ces jeunes qui s'expriment le plus normalement du monde, loin des vices et des déviances. C'est une décision salutaire à plus d'un titre car elle est susceptible de les protéger contre des dérives qui peuvent leur être fatales, surtout que les obscurantistes guettent les jeunes désoeuvrés qu'ils cherchent à enrôler.
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On a vu des clips de Darga et de Hoba Hoba Spirit très forts en créativité et très peu onéreux. Une preuve que la créativité et le talent ne s'achètent pas et qu'on peut faire beaucoup de choses avec peu de moyens si cette créativité et ce talent sont présents.
Cette vague, si on peut l'appeler ainsi, doit être encouragée et promue avec tous les moyens parce que le temps des classiques est révolu et que les vrais classiques ne sont plus de ce monde. Ceux qui sont encore en vie, préfèrent, semble-t-il, s'abstenir, peut-être par pudeur et ils ont raison.