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Le projet, mesure phare du quinquennat d'Emmanuel Macron, vise à aboutir à un système de retraite universel et par points, alors qu'aujourd'hui coexistent 42 régimes différents. Il prévoit en outre d'instaurer un "âge pivot", 64 ans, pour inciter financièrement les Français à travailler au-delà de l'âge légal de départ à la retraite (62 ans aujourd'hui).
Le 5 décembre, au premier jour du mouvement, entre 806.000 et 1,8 million de personnes selon les estimations, avaient battu le pavé en France. Au même moment démarrait une grève dans les transports parisiens et ferroviaires, qui n'a pas cessé depuis. Deux autres journées de mobilisation nationale ont eu lieu les 10 et 17 décembre, avec une participation moindre.
La CGT, Force ouvrière (FO, troisième syndicat du pays derrière CFDT et CGT) et d'autres organisations, rassemblées en intersyndicale, réclament le retrait du projet, avant toute discussion. La CFDT, syndicat réformiste qui soutient le principe général de la réforme, est fermement opposée à l'âge pivot et le système de décote/surcote qu'il induit.
"Pour la CFDT, c'est non, c'est clair": Laurent Berger, le secrétaire général du premier syndicat français, a réaffirmé jeudi à l'AFP son opposition à l'introduction d'un âge pivot. En début de semaine, le Premier ministre Edouard Philippe lui avait tendu la main en proposant une "conférence de financement", suggérée par le leader syndicaliste. Il a invité les partenaires sociaux vendredi pour en parler, au lendemain de cette nouvelle journée de mobilisation.
Depuis le début de la crise, des concessions ont également été faites par l'exécutif à plusieurs corps de métier, comme les policiers, les danseurs de l'Opéra, les marins, les pilotes.