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«Je voudrais faire une déclaration tournée vers l’avenir et qui serait en adéquation avec le 21ème siècle. Je vais réfléchir sérieusement à son contenu et au moment où cette déclaration sera faite», a déclaré M. Abe devant le Parlement, en disant partager avec les précédents gouvernements japonais la reconnaissance que le Japon «a causé de grands dommages et de souffrances à de nombreux pays».
Le Japon a capitulé sans condition en août 1945. Depuis lors, de nombreux contentieux historiques n’ont pas encore été soldés avec ses voisins, notamment la Chine et la Corée du Sud, qui ont eu à souffrir de l’occupation militaire nippone.
Considéré généralement comme un nationaliste, Shinzo Abe a précisé qu’il entendait réviser une déclaration faite en 1995 par son prédécesseur Tomiichi Murayama, à l’occasion du cinquantenaire de la capitulation.
Ce texte déclarait que «le Japon, à travers son agression et sa domination coloniale, a causé des dommages et des souffrances immenses aux populations de nombreux pays, en particulier de nations asiatiques». Le Premier ministre de l’époque avait exprimé son «profond remord» et offert ses «excuses du fond du cœur».
Shinzo Abe a indiqué vendredi qu’il était en accord avec cette déclaration et cette reconnaissance des méfaits passés.
AFP
Il n’a pas donné de date pour cette nouvelle déclaration, mais laissé supposer que ce pourrait être en 2015, rappelant qu’une première déclaration avait été faite 50 ans après la fin du conflit et une deuxième à l’occasion du 60e anniversaire.










