-
Une concrétisation du soutien efficace de l'INDH au secteur de la santé
-
Immersion au coeur du souk Dlala des Habous
-
Service militaire 2024. Le 29 avril, dernier délai pour remplir le formulaire de recensement
-
Ouverture à Sala El Jadida du 15ème Forum national du handicap
-
26 morts et 2.725 blessés en périmètre urbain durant la semaine dernière
Baptisé "Hna Mâak" (Nous sommes à tes côtés), ce projet est conduit par la direction générale des collectivités locales et l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH) au niveau de la province de Taroudant, en coordination avec l'ONG "Touche pas à mon enfant". Il consiste en une plateforme pilote accessible aux enfants victimes d'abus ainsi qu'à leurs familles", a indiqué à la MAP la présidente de l’ONG d'utilité publique, Najat Anouar, qui a exprimé l'espoir de voir chaque commune dotée d’un service social permanent en mesure de maintenir « un lien de solidarité et de grande proximité avec ces personnes fragilisées ».
La cérémonie inaugurale de ce projet placé sous le thème : «Nsmôok o Nsaâdouk», a eu lieu en présence notamment du secrétaire général de la province de Taroudant. Il s'agit d'une unité sociale œuvrant pour l'accompagnement des citoyens afin de garantir l'écoute et le suivi des cas de maltraitance infantile et permettre une meilleure protection des enfants, explique le chef du service social de la province, Zouhair Mouradi qui a relevé à ce propos l'importance de la coordination avec la société civile. L'ONG "Touche pas à mon enfant" a assuré la formation du personnel de cette unité afin de pouvoir favoriser l’éveil social nécessaire ainsi que le travail de sensibilisation de la population.
Des attestations ont été délivrées aux 15 membres du groupe pilote d'agents relevant de la province ayant bénéficié de la formation destinée, indique-t-on, à leur permettre de s’acquitter de leur mission de manière "professionnelle, éthique et efficace".
Malheureusement ces initiatives restent le plus souvent des œuvres associatives et l’Etat qui se doit de s’y investir est, pour la plupart du temps aux abonnés absents et quand il y a lieu de se manifester c’est devant le fait accompli et bien sûr dans la précipitation.
S’il est indéniable que des avancées en matière de protection de l’enfance contre la maltraitance ont été réalisées, il ne faut cependant pas occulter que ce sont tout de même 40 millions d'enfants de tous les âges et de tous les milieux de par le monde qui sont touchés par ce fléau. Si 75.000 décès sont enregistrés chaque année en France, - ce qui est effarant ! au Maroc, comme c’est souvent le cas avec la chose de l’autorité concernée à savoir celle de la Santé publique, les chiffres quant à la tragédie viennent, hélas à manquer dès lors qu’il faut recenser cette calamité. Le syndrome de maltraitance de l'enfant, parfois pas préméditée et résultant d’une situation ponctuelle, regroupe, la maltraitance physique, psychologique, sexuelle et sociale infligée par une tierce personne.
De nombreux défis en la matière demeurent donc pour éradiquer ce fléau car de nombreuses barrières et non des moindres restent à franchir. L’application de la législation, ressources humaines insuffisamment formées ou qualifiées, et bien d’autres facteurs plus ou moins importants que brasse une politique en ce sens bien loin de la réalité du pays et des standards internationaux.