-
Opération de reconstruction post-séisme sous le signe de la détermination et de l'engagement continu à la commune d’Adassil
-
Dans le cadre de l’opération humanitaire ordonnée par SM le Roi Mohammed VI, l'Agence Bayt Mal Al Qods remet des équipements à l’hôpital “Le Croissant Rouge ” à Al Qods
-
Les chiffres du ministre sonnent faux
-
L’axe Tindouf-Zouerate s’avère être le plus dangereux de l’Afrique du Nord
-
Focus sur les efforts du Maroc dans la lutte contre le trafic de psychotropes
C’est dans ce sens que le ministre angolais des Affaires étrangères, Manuel Domingos Augusto, est arrivé à Rabat au courant de la semaine dernière et a été reçu par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita, avec lequel il a examiné les moyens à même de renforcer les relations entre le Maroc et l'Angola, selon la MAP.
Lors d’un point de presse relayé par l’agence MAP, le ministre angolais a déclaré que son pays souhaitait consolider ses relations avec le Maroc et bénéficier de l'expertise qu'il a accumulée dans plusieurs secteurs dont celui du tourisme.
De son côté, Nasser Bourita a souligné que «des échéances bilatérales de grande importance pour les deux pays sont en cours de préparation».
Cette nouvelle page que les deux pays semblent déterminés à ouvrir, est loin d’être du goût du Polisario qui perdra, par ricochet, l’un de ses soutiens historiques sur le continent africain.
João Lourenço avait prêté serment le 26 septembre 2017 pour devenir, à 63 ans, président de la République d’Angola, succédant à José Eduardo dos Santos, 38 ans à la tête de ce pays du Sud-ouest du continent africain. 38 années pendant lesquelles il avait exercé une opposition farouche à l’intégration du Maroc à l’Union africaine.
Mais depuis l’accès à la magistrature suprême du président João Lourenço, tout semble indiquer que l’Angola est en train de se rapprocher du Maroc, que le Polisario est en passe de perdre un allié stratégique en Afrique et que son idylle avec l’Angola est sur le point de prendre fin.
C’est ce constat qui a poussé Mohamed Salem Ould Salek, prétendu ministre des Affaires étrangères du Front Polisario, à se rendre à Luanda, capitale de l’Angola, le 16 juin dernier au lendemain du tête-à-tête entre S.M le Roi Mohammed VI et João Lourenço.
Considéré comme un soutien du Front Polisario, Luanda reconnaît certes la «RASD», mais depuis le changement opéré à la tête de l’Etat, ce grand producteur de pétrole semble prendre ses distances avec les proches de Brahim Ghali. Preuve en est, son émissaire n’a pas bénéficié du même traitement de faveur que dans le passé et qu’il a dû se contenter d’une audience protocolaire avec le chef de la diplomatie angolaise, au lieu de rencontrer le président.
Il semblerait donc que Rabat et Luanda sont en train de tourner la page du passé et de jeter les jalons d’une coopération mutuellement bénéfique, et ce au grand dam du Polisario et de ses soutiens historiques en Afrique.