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Plus de 300 personnes, dont une centaine d'étrangères, ont été condamnées à mort en Irak, et autant d'autres à la prison à perpétuité, pour appartenance au groupe Etat islamique (EI), a-t-on appris mercredi de source judiciaire.
Deux tribunaux jugent les affaires de terrorisme en Irak, l'un à Tel Keif, près de Mossoul (nord) --l'ancienne "capitale" irakienne du "califat" autoproclamé de l'EI--, et l'autre à Bagdad, où la Cour pénale centrale s'occupe notamment des étrangers et des femmes.
Depuis janvier à Bagdad, 97 ressortissantes étrangères ont été condamnées à mort, 185 à la prison à vie, 15 à trois ans de prison et une à un an de prison, selon une source judiciaire.
La plupart des condamnées sont Turques, ou originaires des anciennes républiques de l'Union soviétique. Une Allemande a également été condamnée à la peine capitale, tandis qu'une Française a été condamnée mardi à la perpétuité.
Egypte
L'armée égyptienne a annoncé mercredi avoir tué un chef jihadiste dans la péninsule du Sinaï, où le groupe Etat islamique (EI) mène une insurrection contre le régime du président Abdel Fattah Al-Sissi.
Selon un communiqué de l'armée, les forces égyptiennes ont attaqué "des zones montagneuses" et "tué Nasser Abou Zaqoul, le chef du groupe terroriste du centre du Sinaï après d'importants échanges de tirs".
L'armée ajoute qu'un fusil, deux grenades et une grande quantité de munitions ont également été retrouvés.
L'armée égyptienne a lancé le 9 février une vaste campagne antijihadiste, en particulier dans la péninsule septentrionale du Sinaï, théâtre d'une insurrection d'une branche locale du groupe EI.
Au total, selon des chiffres officiels, plus de 100 jihadistes et au moins 22 militaires ont été tués depuis le lancement de cette opération baptisée "Sinaï 2018".