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Les talibans se sont emparés jeudi matin d'un district de la province afghane de Ghazni, près du chef-lieu provincial, et tué une quinzaine de personnes dont le gouverneur du district, a rapporté un responsable de la police locale.
Le district de Khawaja Omari passait jusque-là pour l'un des plus sûrs de la province de Ghazni.
La chute de ce secteur rapproche les taliban du chef-lieu de la province, appelée elle aussi Ghazni, ville de 150.000 habitants à 150 km au sud-ouest de Kaboul.
Selon une étude de la BBC publiée fin janvier, les talibans sont actifs sur environ 70% du territoire afghan. L'Otan évalue quant à elle à 44% de l'Afghanistan la superficie contrôlée ou disputée par les combattants talibans.
Les talibans ont tué le gouverneur du district conquis, Ali Dost Shams, ses gardes du corps, sept policiers et cinq agents des services de renseignement afghans, a déclaré le numéro deux de la police de Ghazni, Ramazan Ali Mohseni. Ils ont ensuite incendié le siège du gouvernorat du district et affirment avoir tué 20 policiers au cours de l'attaque.
Syrie
Le gouvernement britannique n'a pas encore pris de décision sur la réponse à apporter à la récente utilisation présumée d'armes chimiques contre des civils par le gouvernement syrien, a indiqué jeudi le ministre du Brexit David Davis.
"Aucune décision n'a été prise pour le moment. Le gouvernement doit se réunir dans son ensemble à 15h30 (14h30 GMT) pour discuter", a ajouté David Davis.
"La situation en Syrie est effroyable, l'utilisation d'armes chimiques est une chose que le monde doit empêcher", a-t-il poursuivi. "Mais il s'agit aussi d'une situation très délicate et nous devons faire reposer notre jugement sur une base extrêmement prudente, intentionnelle et réfléchie".
La Première ministre britannique Theresa May a convoqué les membres de son gouvernement pour discuter ce jeudi d'une éventuelle intervention militaire avec les Etats-Unis et la France contre des objectifs syriens.