
Au moins 18 journalistes, essentiellement accusés d'appartenir à la confrérie islamiste du président Mohamed Morsi destitué en 2013 par l'armée, sont emprisonnés en Egypte, un nombre record, a estimé jeudi le Committee to Protect Journalists (CPJ).
"Sur 18 journalistes derrière les barreaux au 1er juin (2015), plus d'un tiers ont été condamnés à la prison à vie", souligne dans un rapport l'organisation internationale de défense de la presse basée à New York.
Depuis qu'il a destitué le premier chef de l'Etat élu démocratiquement en Egypte, l'ex-chef de l'armée Abdel Fattah al-Sissi, élu président en 2014, dirige un régime qualifié par les organisations de défense des droits de l'Homme de plus répressif que celui de Hosni Moubarak, chassé du pouvoir en 2011 par une révolte populaire dans la lignée des printemps arabes.
Yémen
Trois soldats saoudiens et un émirati ont été tués lors d'opérations militaires à la frontière entre l'Arabie saoudite et le Yémen, selon la coalition militaire arabe dirigée par Ryad.
Deux soldats des forces terrestres ont trouvé la mort mercredi à l'heure de la rupture du jeûne, à la suite d'un tir d'obus en provenance du territoire yéménite dans le secteur de Jazan alors qu’un garde-frontière a aussi été tué au poste frontalier d'Alab, dans la région d'Assir. Lundi, un sous-officier des Emirats arabes unis, qui participe à la coalition, a été tué dans des échanges de tirs avec les rebelles chiites Houthis dans le secteur de Najrane, à la frontière entre l'Arabie saoudite et le Yémen. Ces morts portent à plus de 40 le nombre de personnes (militaires et civils), tuées à la frontière entre les deux pays depuis le début de la campagne aérienne le 26 mars de la Coalition.