
L'accès normal aux réseaux sociaux était rétabli mardi matin en Turquie, après la levée dans la nuit du blocage qui frappait encore YouTube pour empêcher la diffusion d'images d'un magistrat turc tué lors d'une prise d'otages, ont rapporté des médias.
Selon le quotidien Hürriyet, la plateforme de partage de vidéos s'est conformée aux exigences des autorités turques qui exigeaient qu'elle retire les images du procureur, comme Twitter et Facebook avant elle.
L'accès aux trois réseaux et à plus de 150 autres sites Internet a été bloqué pendant plusieurs heures lundi en Turquie sur ordre d'un juge d'Istanbul, qui a estimé que les images du procureur Mehmet Selim Kiraz un pistolet braqué sur la tempe relevaient de la "propagande terroriste" et troublaient "l'ordre public".
Grèce
Les députés grecs se sont prononcés mardi en faveur de la création d'une commission chargée d'examiner les circonstances dans lesquelles la Grèce a accepté deux plans d'aide internationaux d'un montant total de 240 milliards d'euros.
"Après cinq années de silence parlementaire sur les principaux points qui ont provoqué la catastrophe des plans d'aide, aujourd'hui nous entamons une procédure qui apportera des réponses aux questions qui préoccupent le peuple grec", avait déclaré le Premier ministre, Alexis Tsipras, aux députés avant le vote mardi matin.
Le principe de la mise sur pied de la commission a été adopté par 156 voix pour, sur un total de 250 députés présents, 72 votant contre et 22 autres s'abstenant.
L'ex-Premier ministre conservateur Antonis Samaras, aujourd'hui chef de l'opposition de droite, a accusé Alexis Tsipras, chef de file de la gauche anti-austérité, de chercher par cette commission à détourner l'attention de l'opinion des questions les plus urgentes pour l'économie grecque