
Le président turc Recep Tayyip Erdogan se rend ce mardi en visite officielle en Iran, a confirmé dimanche la présidence iranienne, malgré les tensions provoquées par ses propos sur l'intervention militaire arabe au Yémen. Le président islamo-conservateur avait dénoncé fin mars ce qu'il a appelé la volonté de "domination" de l'Iran au Yémen, où la Turquie a apporté son soutien à l'intervention militaire lancée par l'Arabie saoudite et ses alliés contre les rebelles chiites soutenus par Téhéran.
"L'Iran déploie des efforts pour dominer la région. Comment cela peut-il être toléré?", s'est-il interrogé avant d'appeler l'Iran, pays voisin de la Turquie, à "retirer toutes ses forces du Yémen, de la Syrie et de l'Irak".
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammed Javad Zarif, avait alors accusé Ankara d'alimenter l'instabilité au Moyen-Orient.
Iran
Toutes les mesures des résolutions du Conseil de sécurité de l'Onu relatives au programme nucléaire iranien seront immédiatement levées en cas d'accord définitif, a affirmé samedi le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif.
Ce dernier, après avoir conclu un accord d'étape avec les puissances occidentales en Suisse, doit maintenant convaincre l'opinion publique du pays, que tout le processus sert les intérêts de l'Iran. Il a contesté la "fiche" publiée par les Etats-Unis peu après cet accord, insistant sur les concessions iraniennes et sur le fait que les sanctions seraient suspendues plutôt que levées. "Les Américains mettent ce qu'ils veulent sur cette fiche (...)", a poursuivi Javad Zarif, ajoutant que, dans le cas où l'une des parties violerait l'accord, l'autre partie pourra suspendre la mise en oeuvre des mesures décidées.
"Toutes les résolutions du Conseil de sécurité (sur le programme iranien) seront levées le jour de l'accord.