
Deux femmes s'identifiant avec le groupe jihadiste Etat islamique ont été arrêtées jeudi à New York, accusées de vouloir fabriquer une bombe pour commettre un attentat aux Etats-Unis. Noelle Velentzas, 28 ans, et Asia Siddiqui, 31 ans, toutes les deux Américaines, vivaient jusqu'à récemment dans le même appartement dans le quartier du Queens. Accusées de complot visant à utiliser une arme de destruction massive, elles risquent la réclusion à perpétuité. Leur arrestation s'ajoute à trois autres en février à New York liées à l'EI: trois New-Yorkais originaires d'Asie Centrale, un Kazakh de 19 ans identifié comme Akhror Saidakhmetov, Abdurasul Hasanovich Juraboev, un Ouzbek de 24 ans, en partance pour Istanbul en mars et Abror Habibov, un Ouzbek de 30 ans, accusé de les financer. Deux d’entre eux qui s'apprêtaient à partir en Syrie, avaient été arrêtés et accusés de soutien au groupe jihadiste.
Syrie
Le régime du président Bachar al-Assad a subi une série de revers militaires après la prise par les rebelles du dernier poste frontalier avec la Jordanie, quelques jours après la chute de la ville d'Idleb. Après plus d'un an de victoires successives face aux rebelles qui tentent de renverser le régime depuis 2011, ces revers révèlent les limites de l'armée loyaliste dans les régions où elle ne bénéficie pas de l'appui crucial du Hezbollah libanais pro-iranien, selon des experts.
Ces derniers estiment en outre que les puissances régionales qui soutiennent l'opposition syrienne, notamment l'Arabie saoudite, ont décidé de freiner l'expansion en Syrie de leur rival régional iranien, et donc l'avancée du régime, en fournissant plus d'armes aux rebelles.
Les échecs infligés visent à pousser le régime à négocier une solution politique, alors que jusqu'à présent, il refuse toute concession.