
La Cour de cassation italienne a confirmé mardi soir l'acquittement de l'ancien chef de gouvernement Silvio Berlusconi dans le procès dit "Rubygate", une décision définitive qui ne met pas fin à ses ennuis judiciaires.
La juridiction suprême italienne a reconnu valide l'arrêt rendu par une Cour d'appel en juillet 2014, qui acquittait le magnat des médias de toutes les charges retenues contre lui.
Dans l'affaire "Rubygate", du nom de la jeune danseuse marocaine Karima El-Mahroug dite Ruby, 17 ans, Silvio Berlusconi, 78 ans, avait été condamné en juin 2013, en première instance, à sept ans de prison et à l'interdiction à vie de mandat public pour prostitution de mineure et abus de pouvoir. Le tribunal l'avait jugé coupable d'avoir rémunéré des prestations sexuelles de Ruby lorsque celle-ci était encore mineure et d'avoir fait pression sur la préfecture de Milan pour la faire relâcher lorsqu'elle avait été arrêtée pour un larcin.
Tapie
L'homme d'affaires et ancien ministre français Bernard Tapie a été interrogé mardi par les juges financiers chargés de l'enquête sur un arbitrage controversé qui lui avait accordé plus de 400 millions d'euros pour régler un litige avec le Crédit lyonnais, a appris l'AFP de sources proches du dossier.
Mi-février, la justice avait annulé cet arbitrage, rendu en juillet 2008 pour mettre fin à une longue bagarre sur la vente du fabricant d'articles de sport Adidas, que Bernard Tapie avait racheté avant de s'en défaire en 1993.
Les juges d'instruction s'interrogent notamment sur les relations anciennes et cachées entre Bernard Tapie, un de ses avocats, Maurice Lantourne, et un des trois juges arbitres, l'ancien magistrat Pierre Estoup -- des liens susceptibles de jeter le doute sur l'impartialité de ce dernier.