
La polémique née des propos de Roger Cukierman a laissé place mardi après-midi à des paroles d'"apaisement" des présidents du Crif et du CFCM, mais elle souligne la complexité du dialogue entre juifs et musulmans de France, à fleur de peau depuis les attentats de janvier.
Le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) s'est retrouvé lundi dans la tempête pour ses propos ambigus sur Marine Le Pen, qualifiée d'"irréprochable personnellement", et sur les jeunes musulmans, auteurs selon lui de "toutes les violences". Les responsables musulmans s'inquiètent d'un amalgame entre islam et terrorisme, et s'exaspèrent depuis janvier de l'injonction de réaffirmer leur adhésion aux valeurs de la République et d'une recrudescence des actes islamophobes.
Apple
Le géant de l'informatique Apple a été condamné par la justice américaine à verser 532,9 millions de dollars pour avoir violé trois brevets de la société texane Smartflash lors de la conception de sa boutique en ligne iTunes. Le jugement a été rendu mardi par un tribunal de Tyler (Texas, sud des Etats-Unis).
Smartflash, dont l'activité repose sur la valorisation d'un portefeuille de brevets, avait déposé plainte en 2013 et réclamait initialement 852 millions de dollars, une somme calculée au prorata des ventes d'iTunes.
L'entreprise expliquait que l'un des inventeurs était ensuite devenu un responsable d'Apple.
Pour sa défense, la marque à la pomme arguait que les brevets n'étaient plus valables, d'autres sociétés ayant déjà déposé des technologies similaires, et qu'ils ne valaient de toute façon pas plus de 4,5 millions de dollars.