
Un employé britannique d'une ONG internationale travaillant au Soudan du Sud a été tué par balles dans la capitale Juba, dans la nuit de mardi à mercredi, ont annoncé ses collègues.
Il a été tué à l'intérieur de l'enceinte de l'ONG par un ou des hommes qui semblent l'y avoir suivi et ont ensuite pris la fuite, ont précisé ces collègues ayant requis l'anonymat.
"Nous pouvons confirmer la mort d'un ressortissant britannique au Soudan du Sud", a déclaré à Londres à l'AFP un porte-parole de la diplomatie britannique, refusant de donner des précisions. La police sud-soudanaise a de son côté indiqué n'avoir aucune information sur cet homicide.
Plusieurs employés d'ONG ou d'agences humanitaires ont été tués au cours des 14 mois de l'actuel conflit aux racines politico-ethniques au Soudan du Sud, mais les victimes étaient essentiellement sud-soudanaises et visées en raison de leur ethnie.
Yémen
Un officier du renseignement militaire a été tué par balles mercredi à Aden, la principale ville du sud du Yémen où opèrent divers groupes armés opposés à la milice chiite des Houthis qui a pris le pouvoir dans la capitale Sanaa, selon une source militaire.
"Des hommes armés ont tiré sur le colonel Mohamed al-Zahraoui, le tuant sur le coup" à Mansoura, un quartier d'Aden, a déclaré cette source, ajoutant que les assaillants avaient réussi à prendre la fuite.
Elle n'a pas été en mesure de préciser l'appartenance politique des assaillants ou leurs motivations. L'armée et la police sont fréquemment la cible d'attaques armées attribuées souvent à Al-Qaïda, très actif dans le sud et le sud-est du Yémen.
Les partisans, parfois armés, de mouvements qui militent pour une sécession du Sud, un Etat indépendant jusqu'à 1990, sont également actifs à Aden et des comités de défense populaire ont récemment pris le contrôle de la quasi-totalité des postes de police dans la ville, selon des habitants.