
Ali Benflis, battu par Abdelaziz Bouteflika lors de la dernière élection présidentielle en Algérie, a déposé le dossier d'agrément de son nouveau parti politique, "Avant-gardes des libertés", a déclaré lundi un membre de cette formation.
Remis dimanche au ministère algérien de l'Intérieur, le dossier contient les signatures de 288 membres fondateurs représentant l'ensemble des 48 wilayas (préfectures) du pays et issus de toutes les catégories socioprofessionnelles, selon un communiqué diffusé par ce nouveau parti.
Selon une nouvelle loi, ce parti politique sera déclaré légal à l'expiration d'un délai de deux mois, à moins d'un refus du ministère de l'Intérieur.
M. Benflis fera une déclaration ou une conférence de presse dans les prochains jours, a précisé un membre d'Avant-gardes des libertés.
Turquie
Une commission parlementaire turque devint décider hier d'envoyer ou non quatre ex-ministres devant la Cour suprême pour être jugés d'accusations de corruption, fruit selon le régime islamo-conservateur d'un complot ourdi par la mouvance de l'imam Fethullah Gülen, son ex-allié.
Un vote ultime en séance plénière doit avoir lieu à la fin janvier pour confirmer le vote en commission qui devint intervenir dans la soirée.
Si ces ex-ministres sont renvoyés devant la Cour suprême, ce serait une première pour le régime du président Recep Tayyip Erdogan.
Erdogan Bayraktar (Environnement et Urbanisme), Egemen Bagis (Affaires européennes), Zafer Çaglayan (Economie) et Muammer Güler (Intérieur), sont accusés de corruption active, fraude, et de trafic d'influence.