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Les premiers éléments de l'enquête sur les attentats qui ont fait au moins 320 morts au Sri Lanka, notamment dans des églises, montrent qu'ils ont été commis en représailles au carnage des mosquées de Christchurch en Nouvelle-Zélande et en lien avec un groupe islamiste indien, a déclaré mardi le vice-ministre sri-lankais de la Défense.
"Les investigations préliminaires ont révélé que ce qui s'était passé au Sri Lanka avait été commis en représailles à l'attaque contre les musulmans de Christchurch", a déclaré devant le Parlement Ruwan Wijewardene, en référence à l'attaque qui a fait 50 morts le 15 mars dans deux mosquées de la grande ville du sud de la Nouvelle-Zélande.
Selon les premiers éléments de l'enquête, le groupe local National Thowheeth Jama'ath (NTJ) accusé par les autorités d'être derrière les attentats était lié à un groupe islamiste radical peu connu en Inde, a dit M. Wijewardene.
Philippines
Les secouristes s'affairaient mardi pour retrouver une vingtaine de personnes potentiellement prises au piège d'un bâtiment qui s'est effondré la veille près de Manille lors d'un séisme qui a fait au moins 16 morts, alors qu'une nouvelle secousse, encore plus puissante, a ébranlé le centre de l'archipel.
L'institut américain USGS a estimé à 6,4 la magnitude de ce tremblement de terre qui a frappé l'île de Samar, dans l'archipel des Visayas, après l'avoir initialement évalué à 6,3.
Il a donc été plus fort que le séisme de la veille qui a provoqué d'importants dégâts dans des provinces au nord de la capitale.
Cette dernière secousse a semé la panique chez les habitants de Samar qui sont pour beaucoup sortis de chez eux. Des images postées sur les réseaux sociaux montraient des fissures dans les rues, des murs effondrés et des vitres brisées.
"Certains ont paniqué parce que c'était très fort", a déclaré à l'AFP Rey Estrobo, gérant d'un hôtel de la ville de Borongan, près de l'épicentre. "Nous continuons de ressentir des répliques, au moment même où je vous parle."