Les autorités irakiennes ont annoncé mardi avoir retrouvé six corps après l'enlèvement par des hommes armés de douze personnes dans une région au sud-ouest de Bagdad.
Les douze personnes ont été enlevées dimanche dans la localité de Noukheib, située entre les provinces de Najaf, Kerbala et Al-Anbar alors qu'elles ramassaient des truffes.
Six des douze personnes ont été retrouvées mortes, exécutées par balles, a déclaré Abdel Wahed al-Fatlaoui, un responsable du sud de la province de Najaf.
Il a accusé le groupe jihadiste Etat islamique (EI) de les avoir exécutées.
Le sort des six autres personnes reste inconnu pour le moment.
En décembre 2017, l'Irak avait annoncé la "fin de la guerre" contre l'EI, chassé de l'ensemble des zones urbaines et peuplées qu'il contrôlait depuis 2014. Des cellules jihadistes sont toutefois encore présentes dans le pays notamment dans les zones désertiques ou montagneuses.
Exécutions
Neuf hommes condamnés pour l'assassinat du Procureur général égyptien en 2015 au Caire ont été exécutés par pendaison mercredi, ont indiqué des sources sécuritaire et judiciaire.
La Cour de cassation avait confirmé le 25 novembre 2018 des condamnations à mort contre ces neuf personnes pour l'assassinat de Hicham Barakat, le plus haut magistrat du parquet égyptien tué dans l'explosion d'une voiture piégée au passage de son convoi dans la capitale égyptienne.
Mardi, plusieurs organisations de défense des droits humains avaient appelé les autorités à renoncer à ces exécutions. "Exécuter des prisonniers ou condamner des personnes sur la base d'aveux extorqués sous la torture ne constitue pas une justice", avait notamment dénoncé Amnesty International dans un communiqué.
Sans compter les neuf exécutions de mercredi, Amnesty soulignait "qu'au moins six personnes" ont déjà été mises à mort en Egypte en 2019 "après des procès entachés d'allégations de torture".
L'attaque contre le Procureur général, qui avait choqué l'Egypte, n'avait pas été revendiquée mais la police avait par la suite annoncé avoir arrêté des membres des Frères musulmans, une organisation classée "terroriste" par Le Caire.