Le gouvernement yéménite et les rebelles houthis sont parvenus à un accord sur la première phase du redéploiement de combattants hors de la ville portuaire de Hodeida (ouest), ont annoncé dimanche les Nations unies dans un communiqué.
Les premiers retraits de combattants de Hodeida auraient dû intervenir deux semaines après l'entrée en vigueur le 18 décembre d'une trêve conclue en Suède. Si cette dernière est globalement respectée, selon l'ONU, des retards ont été pris, dans le redéploiement des combattants comme dans un échange de prisonniers.
Hodeida, port stratégique sur la mer Rouge, est le point d'entrée de l'essentiel des importations et de l'aide humanitaire internationale au Yémen.
Après deux jours de discussion dans cette ville, le gouvernement et les Houthis ont finalisé un accord sur la première phase du redéploiement et sont également parvenus à un accord de principe sur la deuxième phase, a annoncé l'ONU dans un communiqué.
Turquie
Environ cinq cents personnes étaient détenues dimanche en Turquie après une vague d'arrestations menées vendredi lors du 29e anniversaire de la capture du chef du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), Abdullah Ocalan, ont rapporté les médias officiels turcs.
La police a arrêté 735 personnes accusées d'avoir des liens ou d'apporter leur soutien aux militants kurdes lors de 156 opérations menées vendredi, a rapporté l'agence Anadolu, citant le ministère de l'Intérieur.
Au cours des opérations, la police a découvert des armes à feu, des fusils, des munitions et du matériel explosif, dont des engins artisanaux, a ajouté l'agence. Le ministère et Anadolu n'ont donné aucune précision sur les lieux des raids de la police.
226 personnes ont été relâchées, et parmi celles qui restent en détention, 61 ont été formellement arrêtées. 448 suspects font l'objet de procédures judiciaires, a rapporté l'agence.
Les personnes arrêtées sont souçonnées d'avoir préparé des manifestations à l'occasion de l'anniversaire de la capture d'Ocalan. Selon le ministère, certains suspects sont également accusés de chercher à organiser le "chaos" avant les élections régionales en Turquie le 31 mars.