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Entre 200 et 300 migrants, demandeurs d'asile ou sans-papiers ont tenté dimanche soir à Paris d'entrer dans la Comédie-Française pour interpeller l'administrateur du théâtre afin d'obtenir leurs régularisations, a constaté une journaliste de l'AFP.
Vers 21H00, un petit groupe de migrants a tenté de pénétrer dans l'enceinte de la Comédie-Française, dans le centre de la capitale, avant d'être repoussés une première fois par les gardiens.
Plus de 200 autres migrants, originaires en majorité d'Afrique subsaharienne, les ont ensuite rejoints et ont à nouveau essayé de forcer l'entrée de la célèbre institution. La pièce jouée était "Lucrèce Borgia" de Victor Hugo.
Arrivées très rapidement sur place, les forces de l'ordre ont tiré une grenade lacrymogène et les migrants se sont ensuite assis, encerclés dans le calme par les forces de l'ordre.
Boko Haram
Des centaines de personnes ont abandonné dimanche leur village dans le nord-est du Nigeria, après une attaque du groupe jihadiste Boko Haram qui l'a entièrement incendié, ont indiqué des témoins à l'AFP.
Des combattants du Boko Haram à bord de plusieurs camions ont pris d'assaut le village de Maiborti, à cinq kilomètres de Maiduguri, ouvrant le feu sans discrimination et mettant le feu aux maisons, selon les mêmes sources.
Un responsable militaire, qui s'exprimait sous couvert de l'anonymat, a indiqué que des soldats appuyés par des avions militaires avaient été dépêchés sur place et avaient réussi après "d'âpres combats" à chasser les assaillants.
Il n'y avait pas d'informations dans l'immédiat sur d'éventuelles victimes.
"Nous avons abandonné nos maisons et fui à Maiduguri vers 17H30 (16H30 GMT) lorsqu'ils (Boko Haram) sont venus et commencé à ouvrir le feu dans le village", a raconté à l'AFP Abacha Kaka, un villageois de Maiborti.