Nasr Mégri : Les Mégri, une révolution musicale


Propos recueillis par Mustapha Elouizi
Mercredi 1 Juillet 2015

Nasr Mégri : Les Mégri, une révolution musicale
A 22 ans seulement, il s’est déjà distingué  par sa présence. Nasr Mégri, issu d’une famille artistique, ne compte pas perpétuer cet héritage mais aller au-delà. Il souhaite aborder des styles et des registres différents. Avec son dernier album Winek et son single «Baghi nfham», il s’est forgé une voie prometteuse.
Libé : Après «Winek», il y a eu un nouveau single. Que pouvez-vous dire de ce nouveau-né?
Nasr Mégri : En effet, après le succès de Winek dont la promotion a été faite avec professionnalisme sur le plan médiatique et renforcée par la tournée nationale «Winek tour 2014», j’ai composé un nouveau tube intitulé «Baghi nefhem » sur des paroles de Hassan Mégri. Et c’est donc cette chanson qui est devenue mon cheval de course pour la tournée «Summer 2015 ». Ainsi, cette nouvelle chanson a été enregistrée au studio RMA records à Rabat avec un mastering aux Etats-Unis  dans les studios de Razik Mastering. Les arrangements musicaux ont été réalisés par le guitariste Oussama Gazoulit en collaboration avec l’ingénieur de son Rachid Mohamed Ali. Ce tube m’a permis de découvrir un style musical qui apporte un plus au style Mégri. C’est ma signature et mon empreinte particulière qui transcendent ma personnalité de compositeur et naturellement de chanteur pour les nouvelles générations.
Comment voyez-vous l’évolution de la chanson des frères Mégri?
Au début des années 60, le monde occidental a connu des bouleversements et une révolution musicale grâce aux stars de l’époque dont Elvis Presley, les Beatles, les Rolling Stones, Bob Dylan, les Pink Floyds. Dans le même moment, est né le mouvement musical Mégri. Le groupe formé de Mahmoud, Jalila et Younès  a apporté une touche particulière que ce soit au niveau de l’interprétation ou de la composition. Au Festival Mawazine de 2012, Hassan, le leader du groupe m’a remis le flambeau pour continuer cette saga qui a changé la musique du monde arabe. Aujourd’hui, le nom Mégri existe toujours grâce à ma présence au niveau de la production de mes albums et singles ainsi qu’à mes tournées et concerts et ma participation à des festivals internationaux dont le Festival international du rai d’Oujda qui m’a proposé de rendre un hommage aux Mégri en interprétant leurs meilleurs succès.
Ne pensez-vous pas faire une carrière au cinéma?
Je suis déjà dans l’ambiance du cinéma depuis 2011, du fait que j‘ai entrepris des études cinématographiques à l’Institut spécialisé du cinéma et l’audiovisuel (ISCA). Par ailleurs, j’ai obtenu ma licence professionnelle dans le cinéma et le documentaire à l’Université Abdelmalek Saidi de Tétouan. Entre-temps, j’ai réalisé quatre courts métrages dont je garde de bons souvenirs. En tant qu’acteur,  j’ai eu la chance de tourner avec le grand réalisateur Latif Lahlou, l’auteur de «L’anniversaire», dans lequel j’ai joué le rôle du jeune Younès Mégri à ses débuts. En tant que compositeur, je suis intéressé par les musiques de film ; j’espère un jour faire cette expérience car la musique est indispensable dans l’industrie du cinéma.
 


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