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Il faut dire que les quelques gendarmes cantonnés dans leur brigade, sinon sur la nationale Fès-Taza, ne peuvent en aucun cas faire face à la vague de crimes, de banditisme et d’agressions. En raison d’une absence patente des forces de sécurité dans une ville de 40 mille habitants, des groupes de bandits, d’agresseurs et de voleurs se permettent même de faire le déplacement à Tahla depuis Fès pour y sévir. A lui seul, le quartier Massira a connu plusieurs actes d’agression. Des étrangers ne cessent d’errer la nuit, sinon guetter la première occasion pour s’attaquer à une victime ou s’emparer d’un objet quelconque. Une fille et une vieille femme en ont fait les frais. Les jeunes filles, comme les vieilles personnes, sont la cible préférée des agresseurs, à cause de leur fébrilité. Ce qui inquiète est que même avec des informations faisant état de groupes de voleurs et d’agresseurs actifs, aucune patrouille, aucune rafle, aucune sentinelle n’a été déployée. Là où les gendarmes ne veulent que se débarrasser d’une ville qui s’étend dans l’insécurité, le gouverneur est « trop préoccupé par les communes », les autorités policières de la province de Taza et les autorités centrales sont indifférentes abandonnant les habitants de Tahla à leur sort. Il faut reconnaître que les élus ont accompli leur devoir en envoyant une missive il y a plus d’une année, demandant la présence impérative de la police dans cette ville relevant de la province de Taza.