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La petite quantité dont disposait le CHP n’avait pu servir à rien vu l’état de la victime.
Pourtant, Latifa Isfaoun n’était pas la seule patiente à faire les frais d’une politique sanitaire on ne peut plus lamentable. Outre son existence en marge des préoccupations de la carte sanitaire régionale, Essaouira se trouve toujours dépourvue d’un centre de transfusion sanguine susceptible de subvenir aux besoins quotidiens d’une population de 400 mille habitants. Un constat insoutenable susceptible d’impacter négativement les donateurs de sang au niveau d’Essaouira qui doit impérativement stocker sa collecte au centre de transfusion sanguine de Marrakech. Celui-ci procède par la suite à l’acheminement de certaines quantités vers les banques de sang ainsi que les centres hospitaliers.
Le don, le prélèvement et l’utilisation du sang humain sont régis par la loi 03-94 promulguée par le Dahir n°1-95-133 du 19 safar 1416 (18 juillet 1995). Pour rappel, le Maroc ne dispose actuellement que de 16 centres de transfusion sanguine à Marrakech, Safi, El Jadida, Rabat, Mekhnès, Fés, Agadir, Laâyoune, Al Hoceima, Béni Mellal, Errachidia, Ouarzazate, Oujda, Tanger,Tétouan et Casablanca.
Des structures qui restent loin des normes requis au niveau quantitatif et qualitatif selon les syndicats et les associations professionnelles. Le Syndicat national de la santé publique affilié à la FDT avait à son tour mis à nu les irrégularités des centres de transfusion sanguine au Maroc en insistant sur le déficit en ressources humaines et logistiques.
Quant au secteur de la santé publique à Essaouira, il bat toujours de l’aile: la déléguée a déposé sa démission depuis presque un mois, tandis que le directeur du CHP attend sa retraite indifférent aux nombreuses irrégularités qui continuent de ternir l’image de cette structure sanitaire.