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Mohamed Benchaaboun plaide pour un accès équitable, juste et abordable aux vaccins

La Banque mondiale appelle les gouvernements à œuvrer en faveur d’une reprise verte, résiliente et inclusive


Alain Bouithy
Mercredi 14 Avril 2021

Les besoins de financement des pays en développement pour faire face à la crise de Covid-19 seront d’autant plus importants que les impacts de celle-ci seront de plus en plus pressants au cours des prochaines années, a souligné le ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’administration, Mohamed Benchaaboun. Le ministre s’est ainsi exprimé, vendredi 9 avril, à l’occasion de la 103ème réunion du Comité de développement (CD) conjoint du Groupe de la Banque mondiale (GBM) et du Fonds monétaire international (FMI) qui a réuni des personnalités de premier plan autour de quatre défis cruciaux : le climat, la dette, la vaccination et la reprise économique. Mohamed Benchaaboun qui intervenait en sa qualité de président du groupe de pays constitué du Maroc, de l’Afghanistan, de l’Algérie, du Ghana, de l’Iran, du Pakistan et de la Tunisie, a saisi cette occasion pour insister sur la nécessité de déployer des efforts en vue d’assurer un accès équitable, juste et abordable aux vaccins et d’encourager la production de vaccins dans les pays en développement. Lors de son intervention, consacrée à des thématiques relatives principalement à «la réponse du GBM à la crise de Covid-19 » et à «l’accès équitable et abordable des pays en développement aux vaccins», le ministre de l’Economie a toutefois salué l’appui apporté par le Groupe de la Banque mondiale à l’initiative relative aux vaccins destinés aux pays en développement. Compte tenu du rôle important que peut jouer le secteur privé dans la dynamique de développement, il « a lancé un appel au groupe de la Banque mondiale en vue de créer davantage de synergies entre les institutions du groupe, notamment la SFI et MIGA», relève un communiqué du ministère. «Dans le même sillage, il a souligné l’importance d’un renforcement de la coordination et de la coopération avec le FMI et la communauté des institutions internationales afin de relever le défi de la rareté des ressources financières pour le développement», poursuit la même source. Ainsi que le souligne le Comité de développement, dans un communiqué publié à la clôture des réunions de printemps 2021 du GBM et du FMI, pour s’engager sur la voie d’une reprise mondiale, il faudra mobiliser une aide financière et technique soutenue, différenciée et ciblée à l’appui des gouvernements et du secteur privé. Pour cela, «une coordination internationale efficace s’impose pour circonscrire les effets de la pandémie, relancer les dynamiques de progrès et poser les bases d’un développement vert, résilient et inclusif », explique ce Forum ministériel créé en 1974 en vue de faciliter la recherche de consensus intergouvernementaux sur les questions de développement. Le Comité de développement exhorte ainsi « le Groupe de la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI), dans le droit fil de leurs mandats respectifs, à travailler en étroite collaboration avec d’autres partenaires pour circonscrire les effets de la pandémie ». Il prie également « le Groupe de la Banque mondiale de continuer à aider les pays à réaliser le double objectif consistant à mettre fin à l’extrême pauvreté et à promouvoir une prospérité partagée, de favoriser un développement vert, résilient et inclusif (GRID) et de soutenir la réalisation des ODD ». Comme pour souligner la gravité de la situation, le Comité de développement prévient que les effets de la crise de Covid-19 se feront sentir pendant de nombreuses années. Il rappelle aussi que « les restrictions de la mobilité et les confinements ont entraîné des pertes d’emplois, particulièrement chez les femmes, les jeunes et les groupes vulnérables, et peuvent mettre en péril l’inclusion sociale. Les fermetures d’écoles ont causé des perturbations sans précédent de l’éducation, particulièrement celle des filles, détruisant le capital humain, ce qui a des conséquences économiques durables. L’inflation et l’érosion des revenus ont augmenté la dette des ménages et l’insécurité alimentaire ». Comme le souligne le ministère de l’Economie dans son communiqué, le Comité de développement se réunit deux fois par an, à l’occasion des réunions de printemps en avril et des assemblées annuelles en octobre, pour débattre des problématiques fondamentales du développement, de la mobilisation des ressources financières pour les pays en développement, du commerce mondial et de l’environnement. Notons que la prochaine réunion du Comité de développement, qui représente les 189 pays membres des deux institutions, se déroulera le 15 octobre 2021 à Washington. 


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