Devrait-on en remercier un Chabat, trépidant à souhait qui, après avoir conquis Fès et l’UGTM, a fait le ménage au sein de l’Istiqlal, avant de se focaliser sur Benkirane et son gouvernement, pourtant constitué avec la bénédiction ou la complicité d’un El Fassi, son prédécesseur à la tête de ce même légendaire Istiqlal ?
Ou plutôt ce Benkirane, à la fougue incontrôlée, qui aura eu trop de mal à se démarquer un tant soit peu de son statut de chef de parti au profit de celui qu’ont dû lui conférer les urnes et la nouvelle Constitution, n’écoutant que son fidèle Baha et laissant le soin à ses Aftati et Bouanou de tirer sur tout ce qui bouge ?
Ou encore le longiligne et très élastique Mezouar qui, bon prince, serait bien parti pour nous sauver d’une crise politique qui, en fait, n’en est pas une ?
Reste le camarade Nabil qui, surtout après avoir mis non pas de l’eau dans son vin, qu’à Dieu ne plaise, mais surtout du pèlerinage dans son communisme, continue de voguer avec allégresse de majorité en majorité.