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Les quatre formations syndicales n’y vont d’ailleurs pas par quatre chemins. Non au Plan social et dans la forme et dans le contenu. Non aux conduites et comportements de menaces à l’égard des 1200 employés de la défunte Régie autonome des transports de Casablanca (RATC). Non à la décision de soumettre ceux qui ne souscrivent pas au départ volontaire à une commission médicale dont le but inavoué est de licencier purement et simplement les employés. Arrêt immédiat du Plan social qui doit être d’une part, l’objet de négociations préalables avec les syndicats et d’autre part, avoir l’aval des employés, en présence des autorités concernées.
Bref, elles s’élèvent contre la politique suivie par le mangement de M’dina bus qui, avec l’aval du Conseil de la ville réuni le 24 février dernier, n’a rien trouvé de mieux que d’utiliser l’argent des Casablancais pour acculer des Casablancais au chômage.
Une attitude doublement condamnable. Elle l’est d’abord, parce qu’elle n’a pas pris compte du lourd héritage ponctué de gabegies et de mauvaise gestion des patrons de l’ex-RATC. Elle l’est ensuite, parce qu’elle a été accompagnée d’une campagne de communication faisant accroire que M’dina bus était non pas en train de jeter à la rue 1200 de ses employés, mais qu’elle voulait recruter à tour de bras.
Un comportement tout simplement immoral, blâmable et inopportun en ces temps où le chômage frappe de plein fouet bon nombre de secteurs importants.