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Comme nous l'avons publié sur Libé deux semaines auparavant, cette affaire n'a pas laissé indifférente l'Association de protection des animaux et des végétaux qui a réagi en déposant une plainte auprès du procureur du Roi au tribunal de première instance contre le délégué du ministère de l'Artisanat d'une part et le directeur de l'ensemble artisanal d'Essaouira d'autre part. Ladite plainte qualifie cet acte de crime écologique, appelant ainsi les autorités judiciaires à prendre les mesures qui s'imposent pour tirer cette affaire au clair.
L'ensemble des citoyens, toutes catégories confondues, interviewés par «Libé» ont exprimé leur tristesse et leur indignation suite à cet acte qui vient consolider l'image terne de la gouvernance écologique au niveau de la ville recelant une biodiversité singulière.
Majestueusement installé au cœur d'une cours au fond de l'ensemble artisanal, l’arbre avait une grande place dans les cœurs des habitants et visiteurs de Mogador. Aujourd'hui privé de ses branches, jadis, perchées sur les vieux locaux de l'ensemble artisanal, il reflète une image piteuse qui devient de plus en plus contagieuse dans une ville millénaire dont l'histoire regorge de leçons et de valeurs pétries de civisme, d'humanisme et de respect de la mémoire collective des Souiris attachés à leur patrimoine bâti, littéraire, artistique et écologique .