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Deux ressortissants français ont, en effet, comparu devant la Chambre criminelle du tribunal de première instance de la ville ocre pour actes de pédophilie et deux Marocains sont, également, poursuivis pour complicité avec les accusés.
Selon des sources bien informées, c’est le propriétaire d’un hôtel qui a porté les faits incriminés à la connaissance de la police. L'un des deux mis en cause dans ce scandale, un ancien gérant d’un hôtel sis au quartier Bab Al Atlas, aurait pris la fuite vers l'Europe.
L’enquête diligentée par la police a permis la saisie de 15.526 photos pornographiques et 30 vidéos trouvées sur l’ordinateur de l’un des deux accusés et qui mettent en scène les relations scabreuses des accusés avec des enfants.
Pour avoir de plus amples informations sur ce scandale, «Libé» a contacté le président de la section Marrakech-Ménara de l’AMDH, Omar Arbib, qui nous a déclaré que son association s’est constituée partie civile en précisant qu’elle n’a pas pu encore rejoindre les victimes ou leurs parents et que les seuls témoins de ce drame sont les chauffeurs de l’accusé, poursuivis eux aussi pour complicité ainsi que le personnel de l’hôtel.
La même source a tenu à nous préciser que l’accusé exerçait les mêmes actes en Thaïlande et qu’il voulait par la suite adhérer à un club de pornographie qui exige de chaque nouvel adhérent une base de données vidéo et des photos personnelles. M. Arbib nous a également informés que l’AMDH a contacté un responsable de l’ambassade de France au Maroc en charge de pareils dossiers.
Contacté par nos soins à plusieurs reprises, l’Association «Touche pas à mon enfant» qui se constitue d’habitude partie civile dans de telles affaires était malheureusement aux abonnés absents.
A rappeler que ce procès n’est pas le premier du genre. Depuis 2001, près d’une cinquantaine d’étrangers ont été jugés au Maroc pour des affaires de pédophilie et de prostitution, selon la presse. Le fléau prend donc de l’ampleur, mais il n’existe pas encore de statistiques officielles sur le nombre de victimes mineures.