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"Le sens de cette dynamique demeure conditionné, bien entendu, par la performance financière des sociétés cotées", souligne la société de bourse dans son bilan semestriel 2015, estimant que la reprise macro-économique que vit le Royaume cette année serait à la faveur de résultats meilleurs qu'en 2014.
Cette situation permettrait un retour de la pression acheteuse sur le dernier trimestre, notamment dans un contexte de maintien des taux obligataires à des niveaux peu attractifs, a-t-elle ajouté dans son rapport "Upline half yearly", récemment mis en ligne.
Après un premier trimestre assez positif, poursuit la même source, le marché a clairement replongé dans une nouvelle phase de léthargie marquée par une évolution en range et une volumétrie anémique qui devrait perdurer sur les deux prochains mois (effet Ramadan suivi des vacances d'été).
En effet, les opérateurs du marché ont déchanté avec la publication des résultats annuels 2014, la multiplication des chocs liés essentiellement aux secteurs de l'immobilier et du pétrole ayant altéré considérablement le moral des investisseurs, qui commençaient tout juste à se faire à l'idée du début d'un nouveau cycle haussier, relève Upline Securities dans son bilan mi-annuel.
Ainsi dans l'absence de vrais stimulus, l'indice global, qui a entamé une tendance baissière à partir de la mi-mars suite à la publication de résultats annuels décevants (contraction de la masse bénéficiaire de 11,8 % en 2014), a clôturé le premier semestre 2015 sur une baisse de 0,43 % à 9.578,34 points.
Selon les analystes financiers, les principaux contributeurs à la contre-performance du Masi demeurent Maroc Telecom, Alliances et Addoha. Pour ces groupes immobiliers, l’on indique qu’ils pâtissent de l'impact de la conjoncture difficile du secteur suite à la baisse de la demande.
Quant à Maroc Telecom, elle semble être sanctionnée pour son retard dans le lancement de son offre 4G, ont-ils ajouté.
Toutefois, d'autres valeurs ont atténué la baisse de l'indice global notamment les trois cimenteries qui ont affiché de bonnes performances durant le premier semestre. En effet, les changements que connaît le secteur suite au projet de fusion de Holcim et Lafarge semblent être bien interprétés par le marché.
Par ailleurs, la place casablancaise a été plus dynamique durant le semestre écoulé par rapport à la même période une année auparavant en enregistrant une progression du volume global de 15,7 % à 16,2 milliards de dirhams (MMDH).
Cette croissance a été tirée par la hausse du flux du marché central (+53,9 % à 13,1 MMDH).
En revanche, le volume drainé sur le marché de blocs a reculé de 43,1 % à 3,1 MMDH.