-
Abdellatif Jouahri : La réforme du régime de change vise à renforcer la résilience de l’économie nationale
-
Le réseau RAM se renforce avec quatre nouvelles destinations
-
L'ONMT et China Eastern Airlines s'allient pour la promotion du Maroc en Chine
-
Industries manufacturières : Baisse de l'indice des prix à la production de 0,1% en mai
-
Emprunt obligataire d'Al Omrane du 2 juillet 2020 : Révision du taux d'intérêt facial de la tranche "A"

La hausse et la diversification des exportations marocaines devraient permettre au Royaume de réduire sa dépendance des capitaux étrangers, soulignent les experts de l'OBG dans une analyse dont une copie est parvenue à Infomédiaire Maroc.
Parmi les initiatives lancées par le Royaume pour encourager les exportations figurent notamment le plan «Maroc Export Plus» et le programme Contrats de croissance à l’export (CCE), souligne OBG, rappelant que ce dernier apporte un appui financier direct aux entreprises qui commercialisent des produits à l’étranger, jusqu’à 5 millions de dirhams (MDH) pour les entreprises exportatrices confirmées et 2 MDH pour les sociétés émergentes.
Les entreprises souhaitant participer à ce programme doivent soumettre un business plan qui présente un nouveau produit d’exportation ou un nouveau marché cible. Le gouvernement compte investir 1 milliard de dirhams (90 millions d’euros) sur trois ans et faire profiter du programme 375 entreprises exportatrices. Début août, 25 candidats s’étaient déjà inscrits.
Selon la même source, le Maroc s’emploie également à renforcer ses liens bilatéraux à l’extérieur du cercle traditionnel de ses partenaires européens. Ainsi, la Commission mixte de coopération maroco-saoudienne a créé un fonds d’investissement de 800 MDH (71,73 millions d’euros) en vue de stimuler les échanges commerciaux.
Par ailleurs, selon l’Office des changes, les exportations de biens, d’une valeur de 108,1 MMDH, ont accusé une baisse d’1% au cours des sept premiers mois de l’année, en comparaison avec la même période en 2012 MMDH. Ce léger recul s’explique en grande partie par une baisse en valeur de 18,6% des ventes de phosphates, le premier produit d’exportation en valeur, du fait de la contraction de la demande mondiale. Les exportations totales de biens, hors phosphates, affichent, quant à elles, une hausse de 5,2%.