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Managem a signé, vendredi au centre culturel de la cité minière
d’Imider à Tinghir, des conventions de partenariat avec plusieurs associations locales. L’objectif est le lancement de projets de
développement dans cette zone minière. Managem veut ainsi se faire un nouveau look. Accusé auparavant de
négliger l’environnement minier, le mastodonte minier relevant du
holding Omnium Nord Afrique (ONA), souhaite se doter d’une nouvelle
image de marque. Le social et le développement local semblent être un
créneau porteur en la matière. Le Sud-est, où Managem reste le premier
investisseur dans le domaine de l’exploitation minière, pourrait être
l’espace d’application de cette nouvelle politique. Vivant au rythme
de déficits structurels patents, il peut devenir le lieu idoine. La
volonté d’aller de l’avant dans cette dynamique semble être sérieuse.
En présence des responsables de Managem, des autorités et des élus locaux, une convention de partenariat a été signée avec trois structures associatives locales, une commune rurale et la délégation du MEN. Ces projets s’inscrivent dans le cadre du programme de développement des zones minières lancé par le Forum Maroc Alternatives (FMAS), le Réseau associatif de Zagora pour la démocratie et le développement (RAZDED) et Managem. Cette dynamique a été lancée en avril 2012 à Zagora. Les conventions portent essentiellement sur l’acquisition d’un bus de transport scolaire en faveur des élèves de Timadrouine, l’équipement du centre d’hémodialyse à Tinghir, l’équipement des centres préscolaires, la mise à niveau des centres multifonctions de la femme rurale et l’appui de la scolarisation des enfants en milieu rural.
Les objectifs sont clairs : améliorer les conditions de vie des populations locales. «Il ne peut y avoir de succès pour ce programme sans la conjugaison des efforts de toutes les parties, en l’occurrence les services extérieurs, les associations et les collectivités…», fait remarquer Houria Esslami, présidente du FMAS, dans son intervention lors de cette cérémonie.
Il faut dire que la crainte de voir le syndrome Alebbane faire tache d’huile dans d’autres sites est grande. Déjà à Bouâazar, la situation n’est pas du tout stable, après les négociations entreprises en avril dernier à Zagora entre le directeur de la mine Akalay et les populations sur la valeur de la location des terrains, il y a eu toujours des problèmes causés par le sous-traitant «permanent» : Agzoumi! Ce qui a eu des conséquences inadmissibles sur le plan social : licenciements, sit-in, arrestations et peines de prison. Ce qui n’est pas de bon augure pour une paix sociale dans la mine et son entourage. «Ce n’est pas sérieux, cette cérémonie est une pièce de théâtre, car le véritable problème à régler est celui des populations en sit-in depuis près d’une année et demie», avance le jeune Mohamed Zaher, dit Agrawli, l’un des représentants des habitants en sit-in au mont d’Alebbane, présent sur place. Les initiatives pour aboutir à un accord sur l’ensemble des points entre Managem et les gens d’Alebbane n’ont pas abouti totalement.
Un programme spécial est dédié aux associations de la commune d’Imider. Plusieurs projets initiés avec des associations locales vont être signés prochainement. Les bonnes intentions commencent à prendre une forme concrète. Il est temps d’y aller de l’avant. Les populations de la région du Sud-est en ont grandement besoin.
En présence des responsables de Managem, des autorités et des élus locaux, une convention de partenariat a été signée avec trois structures associatives locales, une commune rurale et la délégation du MEN. Ces projets s’inscrivent dans le cadre du programme de développement des zones minières lancé par le Forum Maroc Alternatives (FMAS), le Réseau associatif de Zagora pour la démocratie et le développement (RAZDED) et Managem. Cette dynamique a été lancée en avril 2012 à Zagora. Les conventions portent essentiellement sur l’acquisition d’un bus de transport scolaire en faveur des élèves de Timadrouine, l’équipement du centre d’hémodialyse à Tinghir, l’équipement des centres préscolaires, la mise à niveau des centres multifonctions de la femme rurale et l’appui de la scolarisation des enfants en milieu rural.
Les objectifs sont clairs : améliorer les conditions de vie des populations locales. «Il ne peut y avoir de succès pour ce programme sans la conjugaison des efforts de toutes les parties, en l’occurrence les services extérieurs, les associations et les collectivités…», fait remarquer Houria Esslami, présidente du FMAS, dans son intervention lors de cette cérémonie.
Il faut dire que la crainte de voir le syndrome Alebbane faire tache d’huile dans d’autres sites est grande. Déjà à Bouâazar, la situation n’est pas du tout stable, après les négociations entreprises en avril dernier à Zagora entre le directeur de la mine Akalay et les populations sur la valeur de la location des terrains, il y a eu toujours des problèmes causés par le sous-traitant «permanent» : Agzoumi! Ce qui a eu des conséquences inadmissibles sur le plan social : licenciements, sit-in, arrestations et peines de prison. Ce qui n’est pas de bon augure pour une paix sociale dans la mine et son entourage. «Ce n’est pas sérieux, cette cérémonie est une pièce de théâtre, car le véritable problème à régler est celui des populations en sit-in depuis près d’une année et demie», avance le jeune Mohamed Zaher, dit Agrawli, l’un des représentants des habitants en sit-in au mont d’Alebbane, présent sur place. Les initiatives pour aboutir à un accord sur l’ensemble des points entre Managem et les gens d’Alebbane n’ont pas abouti totalement.
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