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Elément incontournable dans le Plan Maroc Vert (PMV), ce secteur, soutenu par une utilisation encore plus accrue de la technologie, joue un rôle essentiel dans la modernisation et le développement de l’agriculture nationale afin d’augmenter la productivité et assurer une adaptation aux changements climatiques.
Au détail du chiffre, "le marché marocain du machinisme agricole a enregistré une chute ces dernière années pour atteindre en 2016, quelque 1.900 tracteurs vendus, en baisse de 35% par rapport à l’année précédente", a précisé Zouhir Imad, président de l’Association marocaine des importateurs du matériel agricole (AMIMA), dans une déclaration à la MAP.
Cette contre-performance est attribuable essentiellement à la saison de sécheresse que le Royaume a connue durant l’année écoulée, ainsi qu’au manque d’accès au financement des agriculteurs, a expliqué M. Imad, également directeur général de la Société commerciale pour l'industrie au Maroc (Socopim).
Dans les bonnes années agricoles, a-t-il relevé, les ventes de tracteurs atteignent jusqu’à 4.000 unités par an.
Il a souligné, dans ce sens, l’importance de l’annonce, par le ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, d’une production céréalière record de 102 millions de quintaux, qui devrait avoir des retombées positives, notamment en termes d’encouragement des agriculteurs à s’équiper de matériels agricoles.
Côté financement, M. Imad a rappelé que son association avait signé en 2013 une convention de partenariat avec le Crédit agricole du Maroc (CAM), laquelle convention constitue un levier important pour booster le financement des agriculteurs.
Elle a également pour objectif de garantir le droit aux agriculteurs de bénéficier d’un accès au financement sur la base de nantissement de la carte grise, afin de faciliter la procédure d’octroi du crédit.
De son côté, Said Hafid, directeur de Stokvis Agri, a révélé à la MAP que malgré la légère amélioration constatée dans le marché du machinisme agricole, "l’influence n’est pas vraiment à la hauteur des attentes d’une année de reprise de l’activité agricole".
"La période du salon permet au secteur de réaliser environ 30% du chiffre d’affaires de ventes de l’exercice", a-t-il précisé.
"Notre carnet de commandes demeure moyen. Il est meilleur que l’année précédente, certes, mais reste loin par rapport aux perspectives d’une bonne année", a-t-il souligné.
Dans ce sens, M. Hafid a fait savoir que Stokvis, leader du machinisme agricole, veille à diversifier l’offre destinée aux agriculteurs afin de couvrir l’ensemble de leurs besoins en matière de matériels et machines.
Pour rappel, cette année le SIAM a choisi l’Italie comme invitée d’honneur. Troisième pays agricole de l’Union européenne (UE) et champion mondial de l’agriculture biologique, l’Italie est aujourd’hui un des pays leaders mondiaux de l’agriculture bio avec le plus fort taux d’exploitations agricoles biologiques en Europe. "Agrobusiness et chaînes de valeur agricole durables", a été la thématique retenue pour cette édition en vue de souligner la nécessité des synergies entre les différents acteurs du secteur agricole marocain, aujourd’hui confrontés à une économie agricole mondiale en pleine mutation.