Macharif ouvre ses portes : Quand l’émission ouvre ses portes aux belles inconnues


Rachida Alami
Mercredi 23 Décembre 2009

Macharif ouvre ses portes : Quand l’émission ouvre ses portes aux belles inconnues
Les émissions littéraires ne sont pas censées inviter uniquement les écrivains les plus célèbres pour garantir suivi et respect. L’épisode de l’émission littéraire Macharif du 2 décembre en a donné l’exemple et aura finalement été exceptionnel. Bien de « petites critiques » portent sur le choix des invités dans différentes émissions, la palette de ceux du tandem Yassin/Najem, tellement multiple et plurielle reste dans les normes, puisqu’elle varie entre genres littéraires et qualités d’invités.
En effet, l’animateur Yassine Adnan a offert un espace de choix à une invitée jusque-là inconnue. Ceux qui s’attendaient aux écrivains de renom auront donc raté une occasion en or de découvrir une écrivaine d’une trempe rare, Bahija Kouimi, qui n’emprunte pas les sentiers battus. Son thème fétiche n’est autre que le cancer, « sa » maladie qu’elle accepte et vit avec. Le poète l’a bien qualifié de « souffrances pour la vie ». L’auteur de « Des maux pour vivre » a, en effet, estimé que l’écriture reste une issue capitale pour lutter contre la maladie, mais aussi pour répandre une volonté à même de contrer  tous sentiments de défaite, de reddition ou d’amertume et partant de déception.
Cette belle inconnue a fait montre d’un savoir thérapeutique volontaire digne à partager avec tous les malades, mais aussi avec tous les téléspectateurs. Un savoir qui vaut actuellement de l’or dans les pays occidentaux. Il s’agit de cette  écriture qui combat le désespoir et qui ouvre grandes les voies pour l’amour de la vie. L’on se rappelle cette femme qui a pris la parole dans la salle des conférences à Marrakech lors d’une des premières éditions du Festival international du film pour remercier, beau sourire tracé sur un visage radieux, l’écrivain de renom, Paulo Coelho, pour lui avoir sauvé la vie. Au bout de son désespoir et sur le point de mettre fin à sa vie, cette femme avait lu un « Alchimiste » salvateur. Les conseils prodigués par Bahija Kouimi lors de cette émission vont dans ce sens et offrent une thérapie rare. Pour ceux qui ne croient pas encore que l’écriture est une cure d’abord, lisez « Des maux pour vivre ». 


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1.Posté par Bahija GOUIMI le 24/12/2009 10:07
Bonjour Lalla Rachida,

Je vous remercie pour ce magnifique article, merci de partager mes maux avec moi et semer l'espoir dans notre royaume.
Quelle fierté j'ai et j'aurai encore plus si tous les citoyens s'unissent ensemble pour combattre ce fléau, avec l'éducation du malade, sa prise en charge psychosociale, mettre des plans d'actions digne de nos ressources humaines qui débordent de vie, d'amour et d'aide aux autres qui sont dans le besoin matériel mais surtout moral.
J'invite tous les humains à êtres solidaires, le cancer n'est plus une fatalité ni la fin, comme je le dis souvent, il peut être un début d'une nouvelle vie.

Bahija GOUIMI, Auteur de "Des maux pour vivre"

2.Posté par Nadia Essaadi le 24/12/2009 21:31
Bahija Gouimi est un soleil qui rayonne partout . Belle leçon de courage , d'espoir, de foi et surtout d'amour . Le courage face à la maladie ,l'espoir en demain ,la foi en Dieu et le grand amour des êtres chers .

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