-
L’intelligence artificielle et la démocratie participative au cœur du nouveau numéro de la REIEJP
-
Pr Mohamed Knidiri : Le FNAP est l’affirmation de notre identité, de notre culture et de la force de leur profondeur historique
-
1ère édition des Rencontres méditerranéennes de Tanger
-
Sous les étoiles de la Tanger Fashion week : Luke Evans, Chopard, Vivienne Westwood, une nuit étincelante pour la Fondation Lalla Asmaa
Dans ce documentaire (2015), la réalisatrice plonge dans l'intimité de sa propre famille. Elle prend la mesure de tous les déchirements occasionnés par le "choix" d'immigrer. L'histoire se construit autour de son père. Ce film retrace ainsi la rupture avec la terre natale et l’enracinement sur une terre d’accueil : le dilemme de toutes les familles immigrées.
Le prix Ibn Batouta de la meilleure réalisation est revenu au réalisateur marocain Abdelilah El Jaouhary pour son film "Raja Bent El Mellah", alors que le prix Ibn Batouta du meilleur scénario a été attribué au film "The Fog of Srebrenica" de Samir Mehanovic de la Bosnie, qui a également remporté le prix spécial de la Société nationale de radiodiffusion et de télévision. Le prix Ibn Batouta d'excellence a été décerné, quant à lui, au film palestinien "Sun Bird" d'Ayed Nabah.
Dix films documentaires étaient en lice pour les prix de cette édition. Il s'agit de "Kamal Joumblatt, témoin et martyr" de Hady Zaccak (Liban), "Ma famille entre deux terres" de Nadja Harek (France/Algérie), "The tainted Veil" de Mazen Al Khayrat, Nahla Al Fahd et Ovidio Salazar (Émirats), "Sun Bird" d'Ayed Nabah (Palestine), "Raja Bent El Mellah" d'Abdelilah El Jaouhary (Maroc), "Home sweet home" de Nadine Naous (France/Liban), "Alpujarras" de Rafael Toba (Espagne), "Traces of islam in Greece" de Kamal Ciftçi (Turquie), "De Lola à Laila" de Milena Bochet (Belgique) et de "The Fog of Srebrenica" de Samir Mehanovic (Bosnie), lesquels ont été sélectionnés parmi plus de 200 films visionnés.
Le jury de la compétition officielle, qui était présidé par le cinéaste Khaled Abderrahim Zadjali d'Oman, comprend la réalisatrice espagnole Iren Gotriz et la réalisatrice, productrice et journaliste palestinienne Rouan Damen, en plus du critique et artiste Giorgiana Violanti d'Italie et du producteur cinématographique marocain Khaled Zairi.
Dans une déclaration à la MAP, le directeur du festival, Sohaib El Ouassani, a souligné que cet événement, qui s'inscrit sur l'échiquier des grandes manifestations cinématographiques, a pour but de contribuer au dialogue des cultures par le biais du film documentaire afin de changer les stéréotypes et transmettre des messages de paix et de tolérance, mais aussi de consacrer le rôle du Maroc en tant que terre de rencontres et de partage, carrefour des civilisations et passerelle entre l'Europe et l'Orient.