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Ligue des champions : L'Inter et le Barça prêts pour une nouvelle éruption

Mardi 6 Mai 2025

Six jours après la spectaculaire éruption de buts et de beau jeu de l'aller (3-3), l'Inter Milan et le FC Barcelone sont sur des charbons ardents pour décrocher mardi (20h00) leur billet pour la finale de la Ligue des champions.

La dernière fois que le Barça a disputé une demi-finale de C1 à San Siro, en 2010, le géant catalan, porté alors par Lionel Messi et Zlatan Ibrahimovic, avait mis deux jours en car pour rallier Milan.
Cette fois, le Barça n'a rien à redouter des caprices de l'Eyjafjöll, ce volcan islandais dont les cendres avaient paralysé il y a quinze ans le trafic aérien.

Mais après une première manche enflammée par l'ouverture du score de Marcus Thuram d'une improbable talonnade et les coups de génie du phénomène Lamine Yamal, San Siro, rempli de 70.000 spectateurs, se prépare à vivre un choc qui pourrait envoyer de nouvelles répliques sismiques à travers tout le football européen.

"Nous allons tout donner à Milan, nous avons été supérieurs (à l’aller) malgré le match nul (...) je suis sûr que nous passerons", a assuré Yamal qui, du haut de ses 17 ans, avait relancé son équipe menée 2-0 avec une prestation qui a immanquablement relancé les comparaisons avec Messi.

"Nous jouerons le match retour comme une finale", a renchéri Hansi Flick.
L'entraîneur allemand a déjà remporté deux trophées, la Supercoupe d'Espagne et la Coupe du Roi, mais les six prochains jours seront décisifs pour déterminer si sa première saison catalane est un succès.

Il peut en effet offrir au Barça mardi une première finale de Ligue des champions depuis 2015, une éternité pour le club catalan et ses supporters, et quasiment assurer un 28e titre de champion en remportant à domicile le Clasico dimanche.

Pour aborder cette semaine capitale, Flick a fait tourner son effectif samedi contre la lanterne rouge Valladolid que le Barça a eu toutes les peines du monde à renverser (2-1).
Il a fallu les entrées de Yamal, dès la 38e minute, puis de Raphinha et de Frenkie De Jong à la pause pour que son équipe décroche sa 13e victoire lors des 14 dernières journées de Liga.

Son homologue de l'Inter, Simone Inzaghi, a adopté exactement la même stratégie et l'a même poussée à l'extrême avec pas moins de dix changements par rapport à l'équipe alignée la semaine dernière au stade Montjuic.

L'Inter, dont le troisième et dernier sacre dans la compétition-reine remonte à cette volcanique année 2010 où il avait éliminé le Barça, est difficilement venu à bout du mal classé Vérone (1-0).

Mais le champion d'Italie en titre, devancé de trois points par Naples, n'a plus son destin en mains en Serie A et semble vouloir se concentrer sur la Ligue des champions.
"Le match aller nous a donné beaucoup de confiance car on a fait notre match contre l'une des équipes les plus fortes du monde", a rappelé Massimiliano Farris, l'adjoint d'Inzaghi, suspendu samedi.

S'il refuse de parler d'un plan anti-Yamal, le technicien italien a laissé entendre que museler la pépite catalane sera la clef.
"L'idée serait de priver nos adversaires du ballon. Contre ces grandes équipes, cela peut nous permettre de réduire la pression", a-t-il avancé.

Pour rallier leur deuxième finale sur les trois dernières éditions de la C1, après celle perdue contre Manchester City en 2023 (1-0), les Nerazzurri pourraient enregistrer le retour quasiment inespéré de Lautaro Martinez.

Sorti à l'aller à cause d'une blessure à la cuisse gauche, le capitaine et buteur argentin pourrait finalement tenir sa place.
Et quand le "Toro", qui a déjà fait mouche huit fois cette saison en Ligue des champions, est en forme, son association avec Marcus Thuram fait souvent des étincelles.
 

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